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    Annie Girardot est une actrice française, née le 25 octobre 1931 à Paris (10e) et morte dans cette même ville le 28 février 2011

     

    Annie Girardot

     

     

     

      

    Annie Girardot

     

    Biographie

    Jeunesse et formation

    Annie Girardot est née à Paris d'une mère sage-femme, Raymonde Noëlle Félicie Girardot, et de père inconnu (un homme marié qui ne la reconnaîtra pas et mourra alors qu'elle est âgée de 2 ans). Elle suit des études d'infirmière à Caen pour être sage-femme comme sa mère mais, rapidement, elle se consacre à sa passion, la comédie.

    Élève au conservatoire de la rue Blanche dès 1949, Annie Girardot fait, parallèlement, des apparitions, le soir, dans des cabarets (La Rose rouge, à Montmartre, sous le pseudonyme d'Annie Girard, ou au Lapin Agile), et participe à des revues telles Dugudu avec la troupe de Robert Dhéry, dans laquelle elle côtoie d'autres futurs « grands » : Michel Serrault, Jean Poiret, Jacqueline Maillan…

    En juillet 1954, elle sort du Conservatoire national supérieur d'art dramatique avec deux premiers prix (elle fait ainsi partie de la promotion qui a vu émerger quelques-uns des grands comédiens de l'après-guerre : Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Bruno Cremer, Françoise Fabian, Pierre Vernier, Philippe Noiret et Claude Rich entre autres). Elle est engagée peu après à la Comédie-Française. Son interprétation de La Machine à écrire, en 1956, aux côtés de Robert Hirsch, est particulièrement remarquée par Jean Cocteau, qui voit en elle « le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre ».

    La Comédie-Française lui fait alors la proposition de devenir sociétaire. Désirant se sentir libre de ses choix artistiques et attirée de plus en plus par le cinéma, Annie Girardot refuse et démissionne à contre-cœur de la grande institution en 1960.

     

    Annie Girardot

    Carrière

    Ses premières apparitions au cinéma sont moins éclatantes, dans des films mineurs, mais elle tient remarquablement tête à Jean Gabin dans deux séries noires : Le rouge est mis et Maigret tend un piège.

    Un des grands maîtres du cinéma italien, Luchino Visconti, également metteur en scène de pièces de théâtre, fait appel à elle pour jouer à Paris une pièce aux côtés de Jean Marais : Deux sur la balançoire. Le triomphe est absolu et les critiques sont emballés par la prestation magnifique de « la Girardot ».

    Impressionné par le talent d'Annie, Visconti lui propose dans la foulée un rôle dans son film Rocco et ses frères. Là encore, la prestation est unanimement saluée et le film fait d'elle une star, aux côtés d'autres débutants tels que Alain Delon (qui restera à jamais un ami fidèle de la comédienne), Renato Salvatori ou Claudia Cardinale. Sur le tournage, alors qu'Alain Delon et Romy Schneider vivent les premiers moments d'une relation intense, Annie tombe amoureuse de son partenaire Renato Salvatori. Elle l'épousera deux ans plus tard et aura avec lui son unique enfant, Giulia. C'est aussi le début d'une grande amitié entre Romy Schneider (qui vient régulièrement sur le tournage rendre visite à Delon) et Annie Girardot.

    Annie Girardot

    Dans les années 1960, Annie Girardot n'est pas sollicitée par les réalisateurs de la Nouvelle Vague, mais tourne avec des réalisateurs confirmés comme Alexandre Astruc (La Proie pour l'ombre), Roger Vadim (Le Vice et la Vertu, avec la débutante Catherine Deneuve), Gérard Oury (Le crime ne paie pas) ou encore Marcel Carné (Trois chambres à Manhattan). C'est d'ailleurs sur le tournage de ce dernier film qu'a débuté Robert De Niro, qui dira d'Annie Girardot : « Elle est la plus belle femelle mec que je connaisse. »

    Partageant sa vie entre la France et l'Italie, Annie Girardot tourne également avec de nombreux réalisateurs italiens comme Marco Ferreri, qui lui fera tenir le rôle surprenant d'une femme singe, phénomène de foire, dans Le Mari de la femme à barbe, film audacieux qui provoquera un scandale lors de sa présentation au festival de Cannes 1964. Elle tourne aussi avec Mario Monicelli (Les Camarades, avec Marcello Mastroianni) et les frères Taviani (Les Hors-la-loi du mariage).

    En 1965, Annie revient au théâtre dans la pièce d'Arthur Miller, Après la chute, mise en scène par Luchino Visconti ; c'est un échec. Dans le même temps, la comédienne essuie d'autres revers tant au cinéma qu'au théâtre.

    Annie Girardot

    Alors que les producteurs se détournent d'elle, c'est un jeune metteur en scène qui va lui offrir un des plus beaux rôles de sa carrière. En effet, Claude Lelouch, qui vient d'obtenir un immense succès avec Un homme et une femme, lui propose d'incarner la femme d'Yves Montand dans Vivre pour vivre. Le film est un joli succès et la public découvre une nouvelle facette du talent d'Annie Girardot. Sur le tournage, Lelouch et Girardot tombent amoureux l'un de l'autre. Leur relation prendra fin deux ans plus tard, mais l'actrice et le réalisateur resteront liés par une profonde amitié.

    En 1968, Annie obtient un nouveau succès critique et public au cinéma avec la comédie Erotissimo, le premier film de Gérard Pirès, aux côtés de Jean Yanne et Francis Blanche.

    En 1969, le célèbre dialoguiste Michel Audiard (qui a déjà écrit quelques rôles pour Annie depuis la fin des années 1950) fait d'elle la principale interprète de son film Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! dans lequel elle incarne une femme de ménage très bavarde (aux côtés de Bernard Blier, Mireille Darc et Sim). En 1972, elle devient une femme régnant sur un bidonville, spécialisée dans le trafic de saintes reliques, dans Elle cause plus... elle flingue. Audiard lui ouvre les portes de la comédie, elle qui jusqu'alors était souvent cantonnée aux rôles plus dramatiques. Girardot devient à partir de là une des rares femmes à faire partie de la désormais célèbre "bande à Audiard".

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    En 1971 sort Mourir d'aimer, film d'André Cayatte, qui va révolutionner la carrière de la comédienne. Inspiré de l'affaire Gabrielle Russier, ce film raconte l'histoire d'amour entre une enseignante et un des élèves lycéen ; une histoire dérangeante qui fera l'objet d'un procès retentissant et conduira l'enseignante au suicide. Ce film est un énorme succès avec près de six millions d'entrées en France, mais ne plaît pas à tout le monde. Ainsi, François Truffaut écrit une lettre ouverte, dénonçant la façon très démagogique, selon lui, avec laquelle André Cayatte a traité cette affaire. Ce rôle reste cependant comme l'un des plus marquants de la comédienne, lui assurant même une reconnaissance internationale.

    À partir de là, elle devient l'actrice française la plus populaire, alternant comédies et mélodrames, n'hésitant pas, à l'occasion, à aider de jeunes cinéastes à tourner leur premier film. Grâce à elle, et à Philippe Noiret, surgit l'une des comédies les plus insolites de cette époque, La Vieille Fille, en 1971, signée Jean-Pierre Blanc. Le spécialiste des comédies Serge Korber l'engage pour son premier drame, Les Feux de la Chandeleur en 1972, où elle incarne une mère de deux enfants adultes (Claude Jade et Bernard Le Coq) qui tente de reconquérir son ex-mari (Jean Rochefort). De Vivre pour vivre en 1967 à On a volé la cuisse de Jupiter en 1980, Annie Girardot a contribué grâce à son interprétation de « femme normale et populaire » à imposer vingt-quatre films ayant récolté plus d'un million d'entrées au box-office. D'ailleurs, à cette époque, à chaque sortie d'un nouveau film, on allait voir « la Girardot » au cinéma : à la fin des années 1970, elle est l'actrice la mieux payée et la star préférée des Français.

    Annie Girardot

    En 1974, elle remporte un énorme succès au box-office dans La Gifle de Claude Pinoteau. Dans ce film, elle incarne l'ex-femme de Lino Ventura et la mère d'une débutante nommée Isabelle Adjani. Sa maîtrise approximative de l'anglais donnera lieu à quelques scènes et répliques cultes dans le film.

    La même année, Annie Girardot revient au théâtre avec une pièce qui deviendra son plus gros succès, qu'elle reprendra régulièrement jusqu'en 2004 : Madame Marguerite, de Roberto Athayde, adaptée par Jean-Loup Dabadie et mise en scène par Jorge Lavelli. Annie, seule en scène durant près de deux heures, incarne une maîtresse d'école qui bouscule ses élèves (le public) et les éveille à la vie qui les attend. La pièce est un immense succès.

    En 1977, Annie reçoit le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertuccelli, autre film marquant dans sa carrière. Elle y incarne une femme médecin luttant contre un cancer des poumons.

    En 1978, elle partage l'affiche de La Zizanie de Claude Zidi avec un acteur pour lequel elle a une immense admiration : Louis de Funès. Les deux acteurs rêvaient de tourner ensemble depuis quelques années. Louis de Funès ne tarit pas d'éloges sur sa partenaire, confiant qu'il retrouve avec elle « la même complicité et la même tendresse » qu'il avait pour Bourvil. Ce sera malheureusement leur unique collaboration.

    Durant les années 1970, elle forme avec Philippe Noiret, rencontré sur Le Rendez-vous en 1961, un véritable couple de cinéma. Ensemble, ils tourneront, La Vieille Fille en 1971, La Mandarine en 1972, Tendre Poulet en 1977 et On a volé la cuisse de Jupiter en 1980 (ils seront également tous les deux à l'affiche de Souvenirs, souvenirs en 1984 mais ils n'ont aucune scène commune). Ils devaient se retrouver en 2001 dans un film de Bertrand Blier intitulé Tête de nœud, mais le film ne verra jamais le jour.

    Annie Girardot

    La gouaille d'Annie Girardot est souvent mise au service de films mettant en avant les femmes et le féminisme, et elle incarne alors cette cause en interprétant une série de rôles qui jouent sur le décalage de personnages assumant des métiers d'ordinaire réservés aux hommes : médecin, chauffeur de taxi, reporter-photographe, commissaire de police, etc. À travers ses rôles, elle défend des causes comme la lutte contre le cancer, le droit à l'avortement, le droit à la parité.

    En 1979, elle est de nouveau nommée aux Césars, dans la catégorie meilleure actrice, pour le film La Clé sur la porte d'Yves Boisset.

    Fatiguée d'endosser toujours les mêmes rôles, Annie Girardot désire faire une pause dans sa carrière cinématographique. Elle commence par tenir une rubrique à la radio en 1981 dans une émission de Stéphane Collaro sur Europe 1. Tous les jours, dans Paroles de femmes, elle fait le récit d'aventures quotidiennes exceptionnelles, drôles, inquiétantes ou émouvantes, réellement arrivées à des femmes.

    Puis, l'actrice décide de se lancer dans l'enregistrement d'un disque. C'est Bob Decout qui est chargé d'en écrire les chansons. Il devient finalement le compagnon de l'actrice en 1981. Cette relation l'entraîne vers un univers différent : la musique. Elle chante lors d'une émission de Jacques Chancel, puis monte avec Bob Decout un spectacle musical intitulé Revue et corrigée sur des musiques de Catherine Lara et avec des costumes de Jean Paul Gaultier au Casino de Paris (alors en passe d'être transformé en parking). Considérée comme bancale, la production ne trouve pas de financement et Annie Girardot doit hypothéquer son appartement de la place des Vosges. Le spectacle est un fiasco et ne reste qu'un mois à l'affiche. Girardot enchaîne avec une pièce de théâtre et un film qui ne fonctionnent pas plus. Ces échecs la plongent dans un grand désarroi moral et financier, accentués par le décès de sa mère et les problèmes de drogue de sa fille.

    Annie tente un retour au cinéma en 1984 avec un polar très sombre d'Alain Bonnot, Liste noire. Le film obtient un succès mitigé. L'année suivante, Claude Lelouch lui propose d'incarner la femme de Jean-Louis Trintignant et la mère de Richard Anconina dans Partir, revenir. Le film est un échec.

    Annie Girardot se tourne alors davantage vers le théâtre, jouant ainsi L'Avare de Molière aux côtés de son ami Michel Serrault, Première Jeunesse avec Odette Joyeux, ou encore Le roi se meurt de Ionesco avec Daniel Ivernel. En 1987, la télévision lui permet de retrouver le chemin des plateaux. Elle devient la vedette de la toute première saga de l'été diffusée sur TF1 : Le Vent des moissons. Le succès est immense et l'année suivante, elle joue dans une nouvelle saga, Orages d'été, aux côtés de Patachou. Dès lors, elle tournera de nombreux téléfilms, assurant à chaque fois aux chaînes de télévision de beaux succès d'audience.

    Au début des années 1990, les propositions se font rares, mais Bertrand Blier, avec Merci la vie, et Claude Lelouch, avec Il y a des jours et des lunes, lui offrent tout de même de jolis rôles. Elle tourne également pour Michel Legrand (Cinq jours en juin) ou Gérard Mordillat (Toujours seuls) et incarne la mère farfelue de Catherine Jacob dans la comédie Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé, en 1994.

    Après une traversée du désert de plusieurs années, l'obtention en 1996 du César de la meilleure actrice dans un second rôle, pour Les Misérables, de Claude Lelouch, lui permet de « retrouver sa place ». Lors de la remise de son César à la 21e cérémonie, les larmes aux yeux, elle provoque l'émotion avec ces paroles : « Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma français a manqué follement... éperdument... douloureusement. Et votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte. » L'année suivante, elle est la présidente de la 22e cérémonie.

    En 1998, Annie tient le premier rôle d'un film canadien de Jacques Leduc, intitulé L'âge de braise.

    En 2000, le réalisateur autrichien Michael Haneke adapte un roman sulfureux d'Elfriede Jelinek : La Pianiste. Il demande à Annie Girardot d'incarner la mère castratrice d'Isabelle Huppert (qui avait déjà joué sa fille dans Docteur Françoise Gailland). La prestation de la comédienne est unanimement saluée. Le film est sélectionné au festival de Cannes en 2001 et obtient le Grand Prix du Jury, ainsi que les prix d'interprétation pour Isabelle Huppert et Benoît Magimel. Annie Girardot obtient quant à elle le César de la meilleure actrice dans un second rôle.

    Michael Haneke fera de nouveau appel à elle en 2005 pour incarner la mère de Daniel Auteuil dans Caché.

    Dernières années

    Annie Girardot

    Le 20 septembre 2006, on apprend par son avocat Me Emmanuel Asmar, chargé de ses intérêts, qu'Annie Girardot est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis une dizaine d'années, ce que confirme l'édition du 21 septembre de l'hebdomadaire Paris Match, dans lequel la fille, Giulia Salvatori, et la petite-fille de l'actrice, Lola Vogel, révèlent sa maladie.

    Malgré cela, la comédienne continue à jouer au théâtre : de 2001 à 2003, elle reprend la pièce Madame Marguerite à Paris et en tournée, et, pour pallier les éventuels trous de mémoire, elle est équipée d'une oreillette destinée à lui souffler son texte. C'est avec ce même procédé qu'elle continuera à participer au tournage de plusieurs films comme Je préfère qu'on reste amis... (2005), où elle interprète - ironie du sort - une femme atteinte de la maladie d'Alzheimer. Les rôles sont plus courts et adaptés (peu de scènes physiques), mais les réalisateurs sont conciliants. La comédienne « revit » lorsqu'elle est sur un plateau de tournage et, le temps d'une scène, la maladie s'efface. Ainsi Richard Bohringer (C'est beau une ville la nuit) et Jane Birkin (Boxes) font appel à elle pour de petits rôles.

    Son dernier rôle sera celui d'une ancienne journaliste française dans une mini-série policière russe intitulée Vorotily. Depuis les années 1960, Annie Girardot est en effet une des actrices françaises les plus appréciées en Russie et plusieurs réalisateurs russes avaient fait appel à elle, comme Sergueï Guerassimov dans Le Journaliste en 1967, ou encore Valery Akhadov, qui la fera tourner à plusieurs reprises pour la télévision russe entre 1989 et 2003.

    Annie Girardot

    En 2007, sa fille Giulia Salvatori publie, avec le journaliste Jean-Michel Caradec'h, une biographie intitulée La Mémoire de ma mère (éditions Michel Lafon (ISBN 978-2749906478)), où elle consigne les souvenirs de sa mère.

    À partir de 2008, Annie Girardot vit dans une maison médicalisée de Paris. Le 21 septembre 2008, TF1 diffuse Annie Girardot : Ainsi va la vie, un film documentaire de Nicolas Baulieu filmant huit mois de sa vie, avec Claire Keim en voix off. On y découvre sa vision du passé et les effets de la maladie.

    En 2010, dans une déclaration médiatique dans le cadre de la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer, sa fille déclare qu'Annie Girardot ne se souvient plus avoir été actrice, en raison de la maladie dont elle souffre et ajoute : « Si j’ai un message à faire passer, c’est de ne plus essayer de rencontrer Annie Girardot, d’avoir une dernière photo...Si vous avez aimé maman, surtout, il faut lui foutre la paix, garder d’elle une belle image. »

    Après avoir joué dans cent vingt-deux films, cinquante-quatre téléfilms et trente et une pièces de théâtre, Annie Girardot meurt le 28 février 2011 à l'hôpital Lariboisière de Paris. Ses obsèques sont célébrées le 4 mars 2011 en l'église Saint-Roch, la paroisse parisienne des artistes. Parmi les personnes présentes, outre sa fille Giulia, sa petite-fille Lola et son petit-fils Renato, on compte Jean-Paul Belmondo, Catherine Samie, Line Renaud, Claude Lelouch, Jane Birkin, Jean-Pierre Marielle, Alain Delon, Mireille Darc, Agathe Natanson, Jack Lang, Frédéric Mitterrand, Gérard Darmon, Jean-Paul Rouve, Daniel Duval, Bertrand Blier, Évelyne Bouix, Brigitte Fossey, Elisa Servier, Smaïn, Raphaël Mezrahi, Patrick Préjean, Bernard Menez, Danièle Évenou, Costa-Gavras, Yves Boisset, Catherine Lachens, Catherine Lara, Andréa Ferréol, Marthe Mercadier, Massimo Gargia, Laurent Malet, Dani, Marie-Laure Augry, etc. Le chanteur Hervé Vilard a fait déposer une gerbe de fleurs, de même qu'Isabelle Adjani (qu'elle dédie à sa « maman-cinéma inoubliable »).

    De certaines de ces personnalités, son petit-fils dira sans les nommer : « Dès qu'on a annoncé son décès, il y a eu une foule de personnes du cinéma qui sont remontées, dont on n'a jamais eu de nouvelles jusqu'à maintenant et qui, aujourd'hui, viennent témoigner alors qu'on ne les a jamais vues, parce que le cinéma français l'a oubliée. » Brigitte Bardot et le journaliste Henry-Jean Servat auront la même réaction : « Jamais on n'a célébré Annie Girardot ! […] On l'a laissée crever ! »

    Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise, 49e division (avenue Feuillant) dans le 20earrondissement de Paris.

     

    Annie Girardot

     

    Vie privée

    Elle a été mariée du 6 janvier 1962 avec Renato Salvatori, son partenaire dans Rocco et ses frères, jusqu'à la mort de ce dernier le 27 mars 1988. Ensemble, ils ont eu une fille, Giulia, née à Rome le 4 juillet 1962. Victime de violences conjugales, elle se séparera de son mari mais sans jamais divorcer.

    En 1967, l'actrice a une liaison avec le chanteur Jacques Brel puis entame une relation durant deux ans avec le cinéaste Claude Lelouch.

    De 1971 à 1978, elle partage la vie de l'acteur Bernard Fresson. Le comportement violent du comédien aura raison de leur relation.

    De 1980 à 1993, elle vit avec Bob Decout, réalisateur et parolier de ses chansons, de quatorze ans son cadet. Dans un livre sorti en 2010, ce dernier témoigne de sa relation avec l'actrice. Qualifié de gigolo et accusé par les proches d'Annie Girardot de l'avoir ruinée, il se défend en déclarant : « Elle [Annie] n'a jamais su gérer l'argent. » Il assure aussi qu'elle a insisté pour participer à son film Adieu blaireau, le menaçant de le quitter si elle n'y figurait pas. Quant aux rumeurs de consommation de drogue, il explique que leur responsabilité était commune : « Tout a commencé lors d'une soirée où tous les invités consommaient de la cocaïne ». À l'époque, le couple considérait cette drogue comme « un philtre d'amour, un plaisir lié à la sexualité ! ».

     

    Annie Girardot

     

    Théâtre

    1951 : La Reine Mère ou les Valois terribles, opéra-bouffe de Pierre Devaux, musique Georges van Parys, mise en scène Michel de Ré, théâtre du Quartier Latin
    1954 : Les Boulingrin de Georges Courteline
    1954 : La Tour Eiffel qui tue de Guillaume Hanoteau, mise en scène Michel de Ré, théâtre du Quartier Latin
    1954 : Tartuffe ou l'Imposteur de Molière, mise en scène Georges Le Roy, Comédie-Française (salle Richelieu) : Dorine
    1954 : Les Amants magnifiques de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française : Cléonice
    1955 : L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française
    1955 : Aux innocents les mains pleines d'André Maurois, mise en scène Jacques Charon, Comédie-Française
    1955 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, mise en scène Maurice Escande, Comédie-Française
    1956 : L'Amour médecin de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française
    1956 : La Nuit des rois de William Shakespeare, Comédie-Française
    1956 : La Machine à écrire de Jean Cocteau, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française (salle Luxembourg)18
    1956 : Les Femmes savantes de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française (salle Richelieu) : Martine
    1957 : Les Misérables de Paul Achard d'après Victor Hugo, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française : Éponine
    1957 : Mademoiselle de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, Comédie-Française (salle Luxembourg) : Christiane
    1957 : La Fausse Suivante de Marivaux, Comédie-Française
    1957 : Une femme trop honnête d'Armand Salacrou, mise en scène Georges Vitaly, théâtre royal des Galeries, tournée
    1958 : Deux sur la balançoire de William Gibson, adaptation Louise de Vilmorin, mise en scène Luchino Visconti, théâtre des Ambassadeurs
    1958 : L'Impromptu de Barentin de André Maurois, festival de Barentin
    1960 : L'Idiote de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, théâtre Antoine
    1965 : Après la chute d'Arthur Miller, mise en scène Luchino Visconti, théâtre du Gymnase
    1965 : Le Jour de la tortue de Pietro Garinei et Sandro Giovannini, adaptation Albert Husson, mise en scène des auteurs assistés de Robert Manuel, théâtre Marigny
    1966 : Perséphone d' Igor Stravinski, d'après André Gide, Scala de Milan : récitante
    1966 : Seule dans le noir de Frédéric Knott, adaptation Raymond Castans, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre Édouard VII
    1975 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, mise en scène Jorge Lavelli, théâtre Montparnasse
    1982 : Revue et corrigée de et mis en scène par Bob Decout, Casino de Paris
    1986 : L'Avare de Molière, mise en scène Roger Planchon, avec Michel Serrault, TNP Villeurbanne, théâtre Mogador
    1987 : Première Jeunesse de Christian Giudicelli, mise en scène Jean-Marc Grangier, théâtre La Bruyère
    1988 : Le roi se meurt d'Eugène Ionesco, mise en scène René Dupuy, avec Daniel Ivernel, théâtre des Célestins, théâtre des Bouffes du Nord
    1991 : Heldenplatz de Thomas Bernhard, mise en scène Jorge Lavelli, théâtre national de la Colline
    1992 : La Famille écarlate de Jean-Loup Dabadie, mise en scène Jacques Échantillon, en tournée
    1993 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, adaptation Jean-Loup Dabadie, mise en scène Valéry Akhadov, Magnitogorsk théâtre
    1995-1996 : Les Chutes du Zambèze de Daniel Soulier, mise en scène Daniel Soulier et Jean-Christian Grinevald, théâtre national de Chaillot puis théâtre de la Main d'Or
    1997 : Descente aux plaisirs de Jean-Pierre Coffe, mise en scène Pierre Mondy, théâtre Fontaine
    1998-1999 : Le 6e Ciel de Louis-Michel Colla, mise en scène Jean-Luc Moreau, théâtre Saint-Georges puis Studio des Champs-Élysées, tournée
    2001 : Nuit dans les jardins d'Espagne (Moulins à paroles) d'Alan Bennett, adaptation Jean-Marie Besset, mise en scène Thierry Harcourt, théâtre Molière[Lequel ?]
    2001-2002 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, adaptation Jean-Loup Dabadie, mise en scène Jean-Luc Moreau, théâtre de la Gaîté-Montparnasse puis Le Splendid, suivi d'une tournée jusqu'en 2004

     

    Annie Girardot

     

    Filmographie

    Cinéma

    1950 : Pigalle-Saint-Germain-des-Prés d'André Berthomieu : figuration
    1950 : Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : une jeune femme demandant si le taxi est libre
    1955 : Treize à table d'André Hunebelle : Véronique Chambon
    1956 : L'Homme aux clés d'or de Léo Joannon : Gisèle
    1956 : Reproduction interdite ou Meurtre à Montmartre de Gilles Grangier : Viviana
    1956 : Le Pays d'où je viens de Marcel Carné : apparition
    1957 : Le rouge est mis de Gilles Grangier : Hélène, l'amie de Pierre
    1957 : L'amour est en jeu ou Ma femme, mon gosse et moi de Marc Allégret : Marie-Blanche Fayard
    1957 : Maigret tend un piège de Jean Delannoy : Yvonne Maurin
    1958 : Le Désert de Pigalle de Léo Joannon : Josy
    1959 : La Corde raide de Jean-Charles Dudrumet : Cora
    1960 : Recours en grâce de László Benedek : Lilla
    1960 : La Française et l'Amour de Christian-Jaque, sketch Le Divorce : Danielle
    1960 : Rocco et ses frères de Luchino Visconti : Nadia
    1961 : La Proie pour l'ombre d'Alexandre Astruc : Anna
    1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond, sketch Les Comédiennes : Mlle Duchesnois
    1961 : Le Rendez-vous de Jean Delannoy : Madeleine
    1961 : Le Bateau d'Émile ou Le Homard flambé de Denys de La Patellière : Fernande
    1961 : Le crime ne paie pas de Gérard Oury, sketch L'Affaire Fenayrou : Gabrielle Fenayrou
    1961 : 21 rue Blanche à Paris de Quinto Albicocco : narratrice
    1962 : Smog de Franco Rossi
    1962 : Le Vice et la Vertu de Roger Vadim : Juliette Morand, « le vice »
    1962 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière
    1963 : Le Jour le plus court de Bruno Corbucci (inédit) : l'infirmière
    1963 : Les Camarades de Mario Monicelli : Niobe
    1963 : Les Hors-la-loi du mariage (I Fuorilegge del matrimonio) des frères Taviani et Valentino Orsini : Margherita
    1963 : L'Autre Femme de François Villiers : Agnès Denis
    1964 : Le Mari de la femme à barbe de Marco Ferreri : Maria
    1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : Marie-Paule 
    1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca : Clara
    1964 : Ah ! les belles familles, sketch : Il principe d'azzuro de Ugo Gregoretti : Maria
    1964 : Une volonté de mourir (Una voglia da morire) de Duccio Tessari
    1964 : Déclic et des claques (L'Esbroufe) de Philippe Clair : Sandra
    1965 : Guerre secrète, sketch de Christian-Jaque : Monique
    1965 : Trois chambres à Manhattan de Marcel Carné : Kay Larsi
    1965 : Une femme disponible (La ragazza in prestito) d'Alfredo Giannetti : Clara
    1966 : Les Sorcières, sketch La Sorcière brûlée vive de Luchino Visconti : Valeria
    1967 : Vivre pour vivre de Claude Lelouch : Catherine Colomb
    1967 : Le Journaliste (Zhurnalist) de Sergueï Guerassimov
    1968 : Les Gauloises bleues de Michel Cournot : la mère
    1968 : Une histoire de femme (Storia di una donna) de Leonardo Bercovici : Liliana
    1968 : La Bande à Bonnot de Philippe Fourastié : Marie la Belge
    1968 : Il pleut dans mon village d'Aleksandar Petrovic
    1968 : Disons, un soir à dîner de Giuseppe Patroni Griffi : Giovanna
    1969 : Erotissimo de Gérard Pirès : Annie
    1969 : La Vie, l'Amour, la Mort de Claude Lelouch (apparition)
    1969 : La Semence de l'homme de Marco Ferreri : la femme étrangère
    1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : Françoise
    1969 : Dillinger est mort de Marco Ferreri : la fille
    1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! de Michel Audiard : Germaine
    1970 : Les Novices de Guy Casaril : Mona-Lisa, la prostituée
    1970 : Le Clair de Terre, de Guy Gilles : Maria
    1971 : Mourir d'aimer d'André Cayatte : Danièle Guénot
    1971 : La Mandarine d'Édouard Molinaro : Séverine
    1972 : La Vieille Fille de Jean-Pierre Blanc : Muriel Bouchon
    1972 : Les Feux de la Chandeleur de Serge Korber : Marie-Louise
    1972 : Traitement de choc d'Alain Jessua : Hélène Masson
    1972 : Il n'y a pas de fumée sans feu d'André Cayatte : Sylvie Peyrac
    1972 : Elle cause plus... elle flingue de Michel Audiard : Rosemonde du Bois
    de La Faisanderie
    1973 : Juliette et Juliette de Remo Forlani Juliette Vidal - également coproductrice avec Renato Salvatori
    1974 : Ursule et Grelu de Serge Korber : Ursule
    1974 : Le Soupçon (Missione nell'Italia fascista) de Francesco Maselli : Teresa
    1974 : La Gifle de Claude Pinoteau : Hélène Douleau
    1975 : Il faut vivre dangereusement de Claude Makovski : Léone
    1975 : Il pleut sur Santiago de Helvio Soto : Maria Olivarès
    1975 : Le Gitan de José Giovanni : Nini
    1975 : Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertuccelli : le docteur Françoise Gailland
    1975 : D'amour et d'eau fraîche de Jean-Pierre Blanc : Mona

     

    Annie Girardot

     

    cinéma suite

    1976 : Cours après moi que je t'attrape de Robert Pouret : Jacqueline
    1976 : À chacun son enfer d'André Cayatte : Madeleine Girard
    1976 : Jambon d'Ardenne de Benoît Lamy : Mme Simone, la patronne de Beauséjour
    1977 : Le Dernier Baiser de Dolorès Grassian : Annie
    1977 : Le Point de mire de Jean-Claude Tramont : Danièle Gaur
    1977 : Tendre Poulet de Philippe de Broca : le commissaire Lise Tanquerelle
    1978 : La Zizanie de Claude Zidi : Bernadette Daubray-Lacaze
    1978 : Vas-y maman de Nicole de Buron : Annie
    1978 : L'Amour en question d'André Cayatte : Suzanne Corbier
    1978 : La Clé sur la porte d'Yves Boisset : Marie Arnault
    1978 : Le Grand Embouteillage de Luigi Comencini : Irène
    1978 : Le Cavaleur de Philippe de Broca : Lucienne, la première épouse
    1978 : Cause toujours... tu m'intéresses ! d'Édouard Molinaro : Christine Clément
    1979 : Bobo Jacco de Walter Bal : Magda
    1980 : On a volé la cuisse de Jupiter de Philippe de Broca : Lise Tanquerelle
    1980 : Le Cœur à l'envers de Franck Apprederis : Laure Rivière
    1981 : Une robe noire pour un tueur de José Giovanni : Florence Nat
    1981 : La Vie en mauve (All Night Long) de Jean-Claude Tramont : l'institutrice française
    1981 : La vie continue de Moshé Mizrahi : Jeanne Lemaire
    1981 : La Revanche de Pierre Lary : Jeanne Jouvert
    1984 : Liste noire d'Alain Bonnot : Jeanne Dufour
    1984 : Souvenirs, souvenirs d'Ariel Zeitoun : Emma Boccara
    1985 : Partir, revenir de Claude Lelouch : Hélène Rivière
    1985 : Adieu blaireau de Bob Decout : Colette
    1988 : Prisonnières de Charlotte Silvera : Marthe
    1988 : Ruf de Valéry Akhadov
    1989 : Cinq jours en juin de Michel Legrand : Marcelle
    1989 : Comédie d'amour de Jean-Pierre Rawson : Le Fléau
    1990 : Il y a des jours... et des lunes de Claude Lelouch : une femme seule
    1990 : Au bal des grenouilles (Faccia di lepre) de Liliana Gianneschi : Marlène
    1990 : Merci la vie de Bertrand Blier : Évangeline Pelleveau
    1991 : Toujours seuls de Gérard Mordillat : Mme Chevillard
    1993 : Alibi perfetto d' Aldo Lado : la comtesse
    1993 : Portagli i mei saluti ou Avanzi di galera de Gian-Maria Garbelli et Alessandro Bader : Laura Albani
    1994 : Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé : la mère de Cécile
    1995 : Les Misérables de Claude Lelouch : la Thénardier « 1942 »
    1996 : Les Bidochon de Serge Korber : la mère de Robert
    1998 : Préférence de Grégoire Delacourt : Blanche
    1998 : L'Âge de braise de Jacques Leduc : Caroline Bonhomme
    2000 : T'aime de Patrick Sébastien : Emma
    2000 : Visconti (The Life and Time of Count Luchino Visconti), documentaire d'Adam Low : Apparition
    2001 : Ceci est mon corps de Rodolphe Marconi : Mamie
    2001 : La Pianiste de Michael Haneke : La mère
    2002 : La Nuit d'Epstein d'Urs Egger : Hannah
    2003 : La marquise est à Bicêtre de Paul Vecchiali
    2005 : Je préfère qu'on reste amis... d'Éric Toledano et Olivier Nakache : Mme Mendelbaum
    2005 : Caché de Michael Haneke : La mère de Georges
    2006 : Le Temps des porte-plumes de Daniel Duval : Alphonsine
    2006 : C'est beau une ville la nuit de Richard Bohringer : la grand-mère
    2007 : Boxes de Jane Birkin : Joséphine
    2007 : Christian d'Elisabeth Löchen : Odile

     

    Annie Girardot

     

    Courts-métrages

    1993 : La Boxeuse de Carle Kéruzore
    2000 : Ainsi soit nous de Nathalie Tocque
    2001 : Des fleurs pour Irma d'Éric Lacroix : Irma

     

    Télévision

    Téléfilms

    1955 : L'Illusionniste de François Gir
    1956 : L'Homme qui assassina de Jean-Paul Carrère
    1957 : La Nuit des rois de Claude Loursais : Viola / Sébastien
    1968 : Le Pain de ménage de Marcel Cravenne
    1979 : Profession comédien, documentaire de Claude Barma et Jean-Claude Login : elle-même
    1981 : La Dernière Nuit de Marie Stuart de Didier Decoin : Marie Stuart
    1983 : Père Noël et fils d' André Flédérick
    1985 : Un métier de seigneur d'Édouard Molinaro : la mère
    1986 : La Baleine blanche de Paco Sanchez
    1988 : The Legendery Life of Ernest Hemingway, documentaire de Maria Sanchez-Silva
    1988 : L'atro enigma ou Affabulazione de Vittorio Gassman et Carlo Tuzi : la mère
    1988 : Le Front dans les nuages de Paul Vecchiali : Germaine
    1992 : En mémoire de Caroline (A Cry in the Night) de Robin Spry : Reine
    1992 : Les Merisiers de Pierre Lary : Sophie Ragueneau
    1993 : Échec et Mat (Colpo di coda) de José-Maria Sanchez Silva : Mme Duclos
    1993 : Un pull par dessus l'autre de Caroline Huppert : Mme Belin
    1994 : Jeanne de Robert Mazoyer : Mme Marsilly
    1995 : Le Dernier Voyage de Bruno Gantillon : Yvonne
    1996 : Tout ce qui brille de Lou Jeunet : Édith
    1996 : Shangai 1937 (Hôtel Shangaï) de Peter Patzak
    1996 : Petite Sœur de Marion Sarraut : Léa Botelli
    1996 : Noces cruelles de Bertrand Van Effenterre : Élisabeth / Marie
    1997 : Une soupe aux herbes sauvages d'Alain Bonnot : Émilie Carles âgée
    1997 : Le Viager ou le Rêve de Constance (Nuda proprietà vendesi) d'Enrico Oldoini : Costanza
    1998 : La Façon de le dire de Sébastien Grall : Geneviève
    2000 : Le Bois du Pardoux de Stéphane Kurc : Marie
    2001 : Les Fleurs de Maureen de Dominique Baron : Rosalie
    2001 : Le Marathon du lit de Bruno Gantillon : Clotilde
    2002 : Michel Audiard et le Mystère du triangle des Bermudes, documentaire de François Régis, Jeanne et Stéphane Roux : elle-même
    2003 : Simon le juste de Gérard Mordillat : Broncka
    2003 : Louis de Funès : La Comédie humaine, documentaire de Philippe Azoulay : elle-même
    2004 : La Petite Fadette de Michaëla Watteaux : la mère Fadet
    2004 : Annie Girardot, comme au cinéma, documentaire de Nicolas Baulieu : elle-même
    2004 : Allons petits enfants de Thierry Binisti : Marthe
    2004 : Paris Romance, documentaire de Serge Korber : narration
    2007 : Vorotily d'Anton Koskov : Mme Girard
    2008 : Annie Girardot : Ainsi va la vie, documentaire de Nicolas Baulieu : elle-même

     

    Annie Girardot

     

     

     

    Séries télévisées

    1985 : La Chute de Mussolini d'Alberto Negrin : Rachel Mussolini
    1985 : Olga et son fils (Olga e i suoi figli) de Salvatore Nocita : Olga
    1986 : Florence ou la Vie de château de Serge Korber (6 épisodes) : Florence
    1988 : Le Vent des moissons de Jean Sagols (7 épisodes) : Angelina Leclerc
    1989 : L'Agence, épisode La Croisière de Jean Sagols
    1989 : Orages d'été de Jean Sagols (8 épisodes) : Emma, l'ancienne artiste de cirque
    1991 : Magic Boul'vard de Pascal Heylbroeck
    1991 : La Sensitive (Delitti privati) de Sergio Martino
    1995 : Les Filles du Lido de Jean Sagols (3 épisodes) : Mme Carmino
    1998 : Le JAP, épisode La Cible d’Henri Helman : Danielle Barras
    2000 : Marie Fransson, épisode : S'il vous plaît de Christiane Spiero : Georgette Carrel
    2002 : Commissariat Bastille, épisode Permis de chasse de Jean-Marc Seban : Germaine Braud

     

     

    Annie Girardot

     

     

    Voix off

    1987 : Dear America : Lettres du Viêt Nam de Bill Couturié : commentaire dans la version française


    Doublage

    2003 : La Prophétie des grenouilles, dessin animé de Jacques-Rémy Girerd : Denise, l'éléphante

     

     

     

     

     

    Discographie

    1962 : Notre amour se ressemble sur la BO du Bateau d’Émile (45 t. Barclay Records)
    1965 : Le Jour de la tortue, comédie musicale avec Philippe Nicaud (33 t. Barclay Records)
    1967 : Des ronds dans l’eau avec Nicole Croisille sur la BO de Vivre pour vivre (45 tours EP Disc’Az)
    1968 : La Femme aux faux-cils, paroles Jean-Loup Dabadie, musique Michel Polnareff, utilisée dans le film Erotissimo
    1970 : Chacun son homme avec Brigitte Bardot sur la BO des Novices (45 t. Barclay Records)
    1971 : Le Temps du lumbago sur la BO de La Mandarine (33 t. RCA)
    1973 : Le Zizou de Zouzou / Ursule et Grelu avec Bernard Fresson sur la B. O. de Ursule et Grelu (45 t. single Polydor)
    1977 : Le Dernier Baiser / L’Argentin sur la BO du Dernier Baiser (45 t. single Pathé Marconi-EMI)
    1979 : Absence prolongée (avec Dany Brillant) / Les Miroirs (45 t. single et maxi 45 t., Disques Carrère)
    1981 : Ce que j’ai dans la tête (33 t. 10 titres CBS Disques)
    1982 : Revue et corrigée, comédie musicale (1 titre sur 33 t. collectif Tréma-RCA)
    1983 : Marguerite et les autres (14 titres en public sur 33 t. Tréma-RCA)
    1984 : Souvenirs, souvenirs sur la BO de Souvenirs, souvenirs (45 t. single Philips)
    1984 : Partir, revenir avec Liliane Davis sur la BO de Partir, revenir (33 t. WEA)
    2003 : Pluri « elles » avec Serge Lama (CD collectif WEA)

     

    Annie Girardot

     

    Distinctions

    Elle reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1999, du président Jacques Chirac le 13 novembre 2000 et dira d'elle « une immense comédienne qui nous bouleverse par sa générosité, sa sincérité, son talent et son amour du public ».

    Le 1er mars 2011, est inauguré l'Espace Annie-Girardot au CLIC (Centre local d'information et de coordination) de Montreuil.


    Récompenses

    1956 : Prix Suzanne-Bianchetti pour L'Homme aux clés d'or
    12 mars 1965 : Prix Courteline de l'humour cinématographique (remis aux Studios de Boulogne)
    Mostra de Venise 1965 : Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine pour Trois chambres à Manhattan
    Festival international du film de Mar del Plata 1968 : Meilleure actrice pour Vivre pour vivre
    Prix du Syndicat de la critique 1975 : Meilleure comédienne pour Madame Marguerite
    David di Donatello 1977 : Meilleure actrice étrangère pour Cours après moi que je t'attrape
    César 1977 : Meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland
    7 d'or 1989 de la meilleure comédienne de fiction pour Le Vent des moissons
    César 1996 : Meilleure actrice dans un second rôle pour Les Misérables
    Prix « reconnaissance des cinéphiles » 1998 décerné à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) par l'Assocation Souvenance de cinéphiles pour l'ensemble de sa carrière.
    César 2002 : Meilleure actrice dans un second rôle pour La Pianiste
    Molières 2002 : Meilleure comédienne pour Madame Marguerite et Molière d'honneur pour l'ensemble de sa carrière

     

    Annie Girardot

     

    Hommage

    En 2012, l'Académie des Césars lui rend un hommage tout particulier en mettant une photographie d'Annie Girardot (issue du film Rocco et ses frères) sur l'affiche officielle et le catalogue de la trente-septième cérémonie des Césars, ainsi qu'en diffusant au cours de la cérémonie des extraits de plusieurs de ses films. La fille et la petite-fille de l'actrice étaient présentes.

    Quelques jours plus tard, l'Académie des Oscars fait de même dans son traditionnel in memoriam et montre une photographie d'Annie Girardot parmi les personnalités disparues de l'année.

    En octobre 2012, la Poste française émet un timbre à son effigie dans la série « Les acteurs du cinéma ».

    Une rue de la ZAC de Rungis située dans 13e arrondissement de Paris porte son nom depuis septembre 2012.

    Le 8 mars 2013, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, appose une plaque commémorative au 4, rue du Foin, dernière résidence d'Annie Girardot, en présence de Lola et Renato, petits-enfants de la comédienne.

    Une rue Annie-Girardot, menant à l’EHPAD « Les Jardins des sens », est inaugurée le 13 juin 2013 à Linselles (Nord) par le maire Jacques Rémory, en présence de Giulia Salvatori, fille de l’actrice disparue.

     

    Annie Girardot

    Annie Girardot Annie Girardot

    Annie Girardot Annie Girardot

    Annie Girardot

     

     

    Ref : Wikipédia

     

    annie girardot - hommage

     

     

     

     

     

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    Vous avez pus remarquer un peu plus haut 

    la discographie d'Annie Girardot

    profitons en pour l'écouter chanter.

     

    Annie Girardot  Annie Girardot

    Notre amour se ressemble

    Ursule et Grelu

    Annie Girardot  Annie Girardot

    Chacun son homme

    Vivre pour vivre

    Annie Girardot

    Bonhomme

     

     

     

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