-
Par cinephile33 le 2 Décembre 2014 à 06:30
Annie Girardot est une actrice française, née le 25 octobre 1931 à Paris (10e) et morte dans cette même ville le 28 février 2011
Biographie
Jeunesse et formation
Annie Girardot est née à Paris d'une mère sage-femme, Raymonde Noëlle Félicie Girardot, et de père inconnu (un homme marié qui ne la reconnaîtra pas et mourra alors qu'elle est âgée de 2 ans). Elle suit des études d'infirmière à Caen pour être sage-femme comme sa mère mais, rapidement, elle se consacre à sa passion, la comédie.
Élève au conservatoire de la rue Blanche dès 1949, Annie Girardot fait, parallèlement, des apparitions, le soir, dans des cabarets (La Rose rouge, à Montmartre, sous le pseudonyme d'Annie Girard, ou au Lapin Agile), et participe à des revues telles Dugudu avec la troupe de Robert Dhéry, dans laquelle elle côtoie d'autres futurs « grands » : Michel Serrault, Jean Poiret, Jacqueline Maillan…
En juillet 1954, elle sort du Conservatoire national supérieur d'art dramatique avec deux premiers prix (elle fait ainsi partie de la promotion qui a vu émerger quelques-uns des grands comédiens de l'après-guerre : Jean-Paul Belmondo, Jean-Pierre Marielle, Jean Rochefort, Bruno Cremer, Françoise Fabian, Pierre Vernier, Philippe Noiret et Claude Rich entre autres). Elle est engagée peu après à la Comédie-Française. Son interprétation de La Machine à écrire, en 1956, aux côtés de Robert Hirsch, est particulièrement remarquée par Jean Cocteau, qui voit en elle « le plus beau tempérament dramatique de l'après-guerre ».
La Comédie-Française lui fait alors la proposition de devenir sociétaire. Désirant se sentir libre de ses choix artistiques et attirée de plus en plus par le cinéma, Annie Girardot refuse et démissionne à contre-cœur de la grande institution en 1960.
Carrière
Ses premières apparitions au cinéma sont moins éclatantes, dans des films mineurs, mais elle tient remarquablement tête à Jean Gabin dans deux séries noires : Le rouge est mis et Maigret tend un piège.
Un des grands maîtres du cinéma italien, Luchino Visconti, également metteur en scène de pièces de théâtre, fait appel à elle pour jouer à Paris une pièce aux côtés de Jean Marais : Deux sur la balançoire. Le triomphe est absolu et les critiques sont emballés par la prestation magnifique de « la Girardot ».
Impressionné par le talent d'Annie, Visconti lui propose dans la foulée un rôle dans son film Rocco et ses frères. Là encore, la prestation est unanimement saluée et le film fait d'elle une star, aux côtés d'autres débutants tels que Alain Delon (qui restera à jamais un ami fidèle de la comédienne), Renato Salvatori ou Claudia Cardinale. Sur le tournage, alors qu'Alain Delon et Romy Schneider vivent les premiers moments d'une relation intense, Annie tombe amoureuse de son partenaire Renato Salvatori. Elle l'épousera deux ans plus tard et aura avec lui son unique enfant, Giulia. C'est aussi le début d'une grande amitié entre Romy Schneider (qui vient régulièrement sur le tournage rendre visite à Delon) et Annie Girardot.
Dans les années 1960, Annie Girardot n'est pas sollicitée par les réalisateurs de la Nouvelle Vague, mais tourne avec des réalisateurs confirmés comme Alexandre Astruc (La Proie pour l'ombre), Roger Vadim (Le Vice et la Vertu, avec la débutante Catherine Deneuve), Gérard Oury (Le crime ne paie pas) ou encore Marcel Carné (Trois chambres à Manhattan). C'est d'ailleurs sur le tournage de ce dernier film qu'a débuté Robert De Niro, qui dira d'Annie Girardot : « Elle est la plus belle femelle mec que je connaisse. »
Partageant sa vie entre la France et l'Italie, Annie Girardot tourne également avec de nombreux réalisateurs italiens comme Marco Ferreri, qui lui fera tenir le rôle surprenant d'une femme singe, phénomène de foire, dans Le Mari de la femme à barbe, film audacieux qui provoquera un scandale lors de sa présentation au festival de Cannes 1964. Elle tourne aussi avec Mario Monicelli (Les Camarades, avec Marcello Mastroianni) et les frères Taviani (Les Hors-la-loi du mariage).
En 1965, Annie revient au théâtre dans la pièce d'Arthur Miller, Après la chute, mise en scène par Luchino Visconti ; c'est un échec. Dans le même temps, la comédienne essuie d'autres revers tant au cinéma qu'au théâtre.
Alors que les producteurs se détournent d'elle, c'est un jeune metteur en scène qui va lui offrir un des plus beaux rôles de sa carrière. En effet, Claude Lelouch, qui vient d'obtenir un immense succès avec Un homme et une femme, lui propose d'incarner la femme d'Yves Montand dans Vivre pour vivre. Le film est un joli succès et la public découvre une nouvelle facette du talent d'Annie Girardot. Sur le tournage, Lelouch et Girardot tombent amoureux l'un de l'autre. Leur relation prendra fin deux ans plus tard, mais l'actrice et le réalisateur resteront liés par une profonde amitié.
En 1968, Annie obtient un nouveau succès critique et public au cinéma avec la comédie Erotissimo, le premier film de Gérard Pirès, aux côtés de Jean Yanne et Francis Blanche.
En 1969, le célèbre dialoguiste Michel Audiard (qui a déjà écrit quelques rôles pour Annie depuis la fin des années 1950) fait d'elle la principale interprète de son film Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! dans lequel elle incarne une femme de ménage très bavarde (aux côtés de Bernard Blier, Mireille Darc et Sim). En 1972, elle devient une femme régnant sur un bidonville, spécialisée dans le trafic de saintes reliques, dans Elle cause plus... elle flingue. Audiard lui ouvre les portes de la comédie, elle qui jusqu'alors était souvent cantonnée aux rôles plus dramatiques. Girardot devient à partir de là une des rares femmes à faire partie de la désormais célèbre "bande à Audiard".
En 1971 sort Mourir d'aimer, film d'André Cayatte, qui va révolutionner la carrière de la comédienne. Inspiré de l'affaire Gabrielle Russier, ce film raconte l'histoire d'amour entre une enseignante et un des élèves lycéen ; une histoire dérangeante qui fera l'objet d'un procès retentissant et conduira l'enseignante au suicide. Ce film est un énorme succès avec près de six millions d'entrées en France, mais ne plaît pas à tout le monde. Ainsi, François Truffaut écrit une lettre ouverte, dénonçant la façon très démagogique, selon lui, avec laquelle André Cayatte a traité cette affaire. Ce rôle reste cependant comme l'un des plus marquants de la comédienne, lui assurant même une reconnaissance internationale.
À partir de là, elle devient l'actrice française la plus populaire, alternant comédies et mélodrames, n'hésitant pas, à l'occasion, à aider de jeunes cinéastes à tourner leur premier film. Grâce à elle, et à Philippe Noiret, surgit l'une des comédies les plus insolites de cette époque, La Vieille Fille, en 1971, signée Jean-Pierre Blanc. Le spécialiste des comédies Serge Korber l'engage pour son premier drame, Les Feux de la Chandeleur en 1972, où elle incarne une mère de deux enfants adultes (Claude Jade et Bernard Le Coq) qui tente de reconquérir son ex-mari (Jean Rochefort). De Vivre pour vivre en 1967 à On a volé la cuisse de Jupiter en 1980, Annie Girardot a contribué grâce à son interprétation de « femme normale et populaire » à imposer vingt-quatre films ayant récolté plus d'un million d'entrées au box-office. D'ailleurs, à cette époque, à chaque sortie d'un nouveau film, on allait voir « la Girardot » au cinéma : à la fin des années 1970, elle est l'actrice la mieux payée et la star préférée des Français.
En 1974, elle remporte un énorme succès au box-office dans La Gifle de Claude Pinoteau. Dans ce film, elle incarne l'ex-femme de Lino Ventura et la mère d'une débutante nommée Isabelle Adjani. Sa maîtrise approximative de l'anglais donnera lieu à quelques scènes et répliques cultes dans le film.
La même année, Annie Girardot revient au théâtre avec une pièce qui deviendra son plus gros succès, qu'elle reprendra régulièrement jusqu'en 2004 : Madame Marguerite, de Roberto Athayde, adaptée par Jean-Loup Dabadie et mise en scène par Jorge Lavelli. Annie, seule en scène durant près de deux heures, incarne une maîtresse d'école qui bouscule ses élèves (le public) et les éveille à la vie qui les attend. La pièce est un immense succès.
En 1977, Annie reçoit le César de la meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertuccelli, autre film marquant dans sa carrière. Elle y incarne une femme médecin luttant contre un cancer des poumons.
En 1978, elle partage l'affiche de La Zizanie de Claude Zidi avec un acteur pour lequel elle a une immense admiration : Louis de Funès. Les deux acteurs rêvaient de tourner ensemble depuis quelques années. Louis de Funès ne tarit pas d'éloges sur sa partenaire, confiant qu'il retrouve avec elle « la même complicité et la même tendresse » qu'il avait pour Bourvil. Ce sera malheureusement leur unique collaboration.
Durant les années 1970, elle forme avec Philippe Noiret, rencontré sur Le Rendez-vous en 1961, un véritable couple de cinéma. Ensemble, ils tourneront, La Vieille Fille en 1971, La Mandarine en 1972, Tendre Poulet en 1977 et On a volé la cuisse de Jupiter en 1980 (ils seront également tous les deux à l'affiche de Souvenirs, souvenirs en 1984 mais ils n'ont aucune scène commune). Ils devaient se retrouver en 2001 dans un film de Bertrand Blier intitulé Tête de nœud, mais le film ne verra jamais le jour.
La gouaille d'Annie Girardot est souvent mise au service de films mettant en avant les femmes et le féminisme, et elle incarne alors cette cause en interprétant une série de rôles qui jouent sur le décalage de personnages assumant des métiers d'ordinaire réservés aux hommes : médecin, chauffeur de taxi, reporter-photographe, commissaire de police, etc. À travers ses rôles, elle défend des causes comme la lutte contre le cancer, le droit à l'avortement, le droit à la parité.
En 1979, elle est de nouveau nommée aux Césars, dans la catégorie meilleure actrice, pour le film La Clé sur la porte d'Yves Boisset.
Fatiguée d'endosser toujours les mêmes rôles, Annie Girardot désire faire une pause dans sa carrière cinématographique. Elle commence par tenir une rubrique à la radio en 1981 dans une émission de Stéphane Collaro sur Europe 1. Tous les jours, dans Paroles de femmes, elle fait le récit d'aventures quotidiennes exceptionnelles, drôles, inquiétantes ou émouvantes, réellement arrivées à des femmes.
Puis, l'actrice décide de se lancer dans l'enregistrement d'un disque. C'est Bob Decout qui est chargé d'en écrire les chansons. Il devient finalement le compagnon de l'actrice en 1981. Cette relation l'entraîne vers un univers différent : la musique. Elle chante lors d'une émission de Jacques Chancel, puis monte avec Bob Decout un spectacle musical intitulé Revue et corrigée sur des musiques de Catherine Lara et avec des costumes de Jean Paul Gaultier au Casino de Paris (alors en passe d'être transformé en parking). Considérée comme bancale, la production ne trouve pas de financement et Annie Girardot doit hypothéquer son appartement de la place des Vosges. Le spectacle est un fiasco et ne reste qu'un mois à l'affiche. Girardot enchaîne avec une pièce de théâtre et un film qui ne fonctionnent pas plus. Ces échecs la plongent dans un grand désarroi moral et financier, accentués par le décès de sa mère et les problèmes de drogue de sa fille.
Annie tente un retour au cinéma en 1984 avec un polar très sombre d'Alain Bonnot, Liste noire. Le film obtient un succès mitigé. L'année suivante, Claude Lelouch lui propose d'incarner la femme de Jean-Louis Trintignant et la mère de Richard Anconina dans Partir, revenir. Le film est un échec.
Annie Girardot se tourne alors davantage vers le théâtre, jouant ainsi L'Avare de Molière aux côtés de son ami Michel Serrault, Première Jeunesse avec Odette Joyeux, ou encore Le roi se meurt de Ionesco avec Daniel Ivernel. En 1987, la télévision lui permet de retrouver le chemin des plateaux. Elle devient la vedette de la toute première saga de l'été diffusée sur TF1 : Le Vent des moissons. Le succès est immense et l'année suivante, elle joue dans une nouvelle saga, Orages d'été, aux côtés de Patachou. Dès lors, elle tournera de nombreux téléfilms, assurant à chaque fois aux chaînes de télévision de beaux succès d'audience.
Au début des années 1990, les propositions se font rares, mais Bertrand Blier, avec Merci la vie, et Claude Lelouch, avec Il y a des jours et des lunes, lui offrent tout de même de jolis rôles. Elle tourne également pour Michel Legrand (Cinq jours en juin) ou Gérard Mordillat (Toujours seuls) et incarne la mère farfelue de Catherine Jacob dans la comédie Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé, en 1994.
Après une traversée du désert de plusieurs années, l'obtention en 1996 du César de la meilleure actrice dans un second rôle, pour Les Misérables, de Claude Lelouch, lui permet de « retrouver sa place ». Lors de la remise de son César à la 21e cérémonie, les larmes aux yeux, elle provoque l'émotion avec ces paroles : « Je ne sais pas si j’ai manqué au cinéma français, mais à moi, le cinéma français a manqué follement... éperdument... douloureusement. Et votre témoignage, votre amour, me font penser que peut-être, je dis bien peut-être, je ne suis pas encore tout à fait morte. » L'année suivante, elle est la présidente de la 22e cérémonie.
En 1998, Annie tient le premier rôle d'un film canadien de Jacques Leduc, intitulé L'âge de braise.
En 2000, le réalisateur autrichien Michael Haneke adapte un roman sulfureux d'Elfriede Jelinek : La Pianiste. Il demande à Annie Girardot d'incarner la mère castratrice d'Isabelle Huppert (qui avait déjà joué sa fille dans Docteur Françoise Gailland). La prestation de la comédienne est unanimement saluée. Le film est sélectionné au festival de Cannes en 2001 et obtient le Grand Prix du Jury, ainsi que les prix d'interprétation pour Isabelle Huppert et Benoît Magimel. Annie Girardot obtient quant à elle le César de la meilleure actrice dans un second rôle.
Michael Haneke fera de nouveau appel à elle en 2005 pour incarner la mère de Daniel Auteuil dans Caché.
Dernières années
Le 20 septembre 2006, on apprend par son avocat Me Emmanuel Asmar, chargé de ses intérêts, qu'Annie Girardot est atteinte de la maladie d'Alzheimer depuis une dizaine d'années, ce que confirme l'édition du 21 septembre de l'hebdomadaire Paris Match, dans lequel la fille, Giulia Salvatori, et la petite-fille de l'actrice, Lola Vogel, révèlent sa maladie.
Malgré cela, la comédienne continue à jouer au théâtre : de 2001 à 2003, elle reprend la pièce Madame Marguerite à Paris et en tournée, et, pour pallier les éventuels trous de mémoire, elle est équipée d'une oreillette destinée à lui souffler son texte. C'est avec ce même procédé qu'elle continuera à participer au tournage de plusieurs films comme Je préfère qu'on reste amis... (2005), où elle interprète - ironie du sort - une femme atteinte de la maladie d'Alzheimer. Les rôles sont plus courts et adaptés (peu de scènes physiques), mais les réalisateurs sont conciliants. La comédienne « revit » lorsqu'elle est sur un plateau de tournage et, le temps d'une scène, la maladie s'efface. Ainsi Richard Bohringer (C'est beau une ville la nuit) et Jane Birkin (Boxes) font appel à elle pour de petits rôles.
Son dernier rôle sera celui d'une ancienne journaliste française dans une mini-série policière russe intitulée Vorotily. Depuis les années 1960, Annie Girardot est en effet une des actrices françaises les plus appréciées en Russie et plusieurs réalisateurs russes avaient fait appel à elle, comme Sergueï Guerassimov dans Le Journaliste en 1967, ou encore Valery Akhadov, qui la fera tourner à plusieurs reprises pour la télévision russe entre 1989 et 2003.
En 2007, sa fille Giulia Salvatori publie, avec le journaliste Jean-Michel Caradec'h, une biographie intitulée La Mémoire de ma mère (éditions Michel Lafon (ISBN 978-2749906478)), où elle consigne les souvenirs de sa mère.
À partir de 2008, Annie Girardot vit dans une maison médicalisée de Paris. Le 21 septembre 2008, TF1 diffuse Annie Girardot : Ainsi va la vie, un film documentaire de Nicolas Baulieu filmant huit mois de sa vie, avec Claire Keim en voix off. On y découvre sa vision du passé et les effets de la maladie.
En 2010, dans une déclaration médiatique dans le cadre de la journée mondiale contre la maladie d’Alzheimer, sa fille déclare qu'Annie Girardot ne se souvient plus avoir été actrice, en raison de la maladie dont elle souffre et ajoute : « Si j’ai un message à faire passer, c’est de ne plus essayer de rencontrer Annie Girardot, d’avoir une dernière photo...Si vous avez aimé maman, surtout, il faut lui foutre la paix, garder d’elle une belle image. »
Après avoir joué dans cent vingt-deux films, cinquante-quatre téléfilms et trente et une pièces de théâtre, Annie Girardot meurt le 28 février 2011 à l'hôpital Lariboisière de Paris. Ses obsèques sont célébrées le 4 mars 2011 en l'église Saint-Roch, la paroisse parisienne des artistes. Parmi les personnes présentes, outre sa fille Giulia, sa petite-fille Lola et son petit-fils Renato, on compte Jean-Paul Belmondo, Catherine Samie, Line Renaud, Claude Lelouch, Jane Birkin, Jean-Pierre Marielle, Alain Delon, Mireille Darc, Agathe Natanson, Jack Lang, Frédéric Mitterrand, Gérard Darmon, Jean-Paul Rouve, Daniel Duval, Bertrand Blier, Évelyne Bouix, Brigitte Fossey, Elisa Servier, Smaïn, Raphaël Mezrahi, Patrick Préjean, Bernard Menez, Danièle Évenou, Costa-Gavras, Yves Boisset, Catherine Lachens, Catherine Lara, Andréa Ferréol, Marthe Mercadier, Massimo Gargia, Laurent Malet, Dani, Marie-Laure Augry, etc. Le chanteur Hervé Vilard a fait déposer une gerbe de fleurs, de même qu'Isabelle Adjani (qu'elle dédie à sa « maman-cinéma inoubliable »).
De certaines de ces personnalités, son petit-fils dira sans les nommer : « Dès qu'on a annoncé son décès, il y a eu une foule de personnes du cinéma qui sont remontées, dont on n'a jamais eu de nouvelles jusqu'à maintenant et qui, aujourd'hui, viennent témoigner alors qu'on ne les a jamais vues, parce que le cinéma français l'a oubliée. » Brigitte Bardot et le journaliste Henry-Jean Servat auront la même réaction : « Jamais on n'a célébré Annie Girardot ! […] On l'a laissée crever ! »
Elle est inhumée au cimetière du Père-Lachaise, 49e division (avenue Feuillant) dans le 20earrondissement de Paris.
Vie privée
Elle a été mariée du 6 janvier 1962 avec Renato Salvatori, son partenaire dans Rocco et ses frères, jusqu'à la mort de ce dernier le 27 mars 1988. Ensemble, ils ont eu une fille, Giulia, née à Rome le 4 juillet 1962. Victime de violences conjugales, elle se séparera de son mari mais sans jamais divorcer.
En 1967, l'actrice a une liaison avec le chanteur Jacques Brel puis entame une relation durant deux ans avec le cinéaste Claude Lelouch.
De 1971 à 1978, elle partage la vie de l'acteur Bernard Fresson. Le comportement violent du comédien aura raison de leur relation.
De 1980 à 1993, elle vit avec Bob Decout, réalisateur et parolier de ses chansons, de quatorze ans son cadet. Dans un livre sorti en 2010, ce dernier témoigne de sa relation avec l'actrice. Qualifié de gigolo et accusé par les proches d'Annie Girardot de l'avoir ruinée, il se défend en déclarant : « Elle [Annie] n'a jamais su gérer l'argent. » Il assure aussi qu'elle a insisté pour participer à son film Adieu blaireau, le menaçant de le quitter si elle n'y figurait pas. Quant aux rumeurs de consommation de drogue, il explique que leur responsabilité était commune : « Tout a commencé lors d'une soirée où tous les invités consommaient de la cocaïne ». À l'époque, le couple considérait cette drogue comme « un philtre d'amour, un plaisir lié à la sexualité ! ».
Théâtre
1951 : La Reine Mère ou les Valois terribles, opéra-bouffe de Pierre Devaux, musique Georges van Parys, mise en scène Michel de Ré, théâtre du Quartier Latin
1954 : Les Boulingrin de Georges Courteline
1954 : La Tour Eiffel qui tue de Guillaume Hanoteau, mise en scène Michel de Ré, théâtre du Quartier Latin
1954 : Tartuffe ou l'Imposteur de Molière, mise en scène Georges Le Roy, Comédie-Française (salle Richelieu) : Dorine
1954 : Les Amants magnifiques de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française : Cléonice
1955 : L'Annonce faite à Marie de Paul Claudel, mise en scène Julien Bertheau, Comédie-Française
1955 : Aux innocents les mains pleines d'André Maurois, mise en scène Jacques Charon, Comédie-Française
1955 : Le Jeu de l'amour et du hasard de Marivaux, mise en scène Maurice Escande, Comédie-Française
1956 : L'Amour médecin de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française
1956 : La Nuit des rois de William Shakespeare, Comédie-Française
1956 : La Machine à écrire de Jean Cocteau, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française (salle Luxembourg)18
1956 : Les Femmes savantes de Molière, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française (salle Richelieu) : Martine
1957 : Les Misérables de Paul Achard d'après Victor Hugo, mise en scène Jean Meyer, Comédie-Française : Éponine
1957 : Mademoiselle de Jacques Deval, mise en scène Robert Manuel, Comédie-Française (salle Luxembourg) : Christiane
1957 : La Fausse Suivante de Marivaux, Comédie-Française
1957 : Une femme trop honnête d'Armand Salacrou, mise en scène Georges Vitaly, théâtre royal des Galeries, tournée
1958 : Deux sur la balançoire de William Gibson, adaptation Louise de Vilmorin, mise en scène Luchino Visconti, théâtre des Ambassadeurs
1958 : L'Impromptu de Barentin de André Maurois, festival de Barentin
1960 : L'Idiote de Marcel Achard, mise en scène Jean Meyer, théâtre Antoine
1965 : Après la chute d'Arthur Miller, mise en scène Luchino Visconti, théâtre du Gymnase
1965 : Le Jour de la tortue de Pietro Garinei et Sandro Giovannini, adaptation Albert Husson, mise en scène des auteurs assistés de Robert Manuel, théâtre Marigny
1966 : Perséphone d' Igor Stravinski, d'après André Gide, Scala de Milan : récitante
1966 : Seule dans le noir de Frédéric Knott, adaptation Raymond Castans, mise en scène Raymond Rouleau, théâtre Édouard VII
1975 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, mise en scène Jorge Lavelli, théâtre Montparnasse
1982 : Revue et corrigée de et mis en scène par Bob Decout, Casino de Paris
1986 : L'Avare de Molière, mise en scène Roger Planchon, avec Michel Serrault, TNP Villeurbanne, théâtre Mogador
1987 : Première Jeunesse de Christian Giudicelli, mise en scène Jean-Marc Grangier, théâtre La Bruyère
1988 : Le roi se meurt d'Eugène Ionesco, mise en scène René Dupuy, avec Daniel Ivernel, théâtre des Célestins, théâtre des Bouffes du Nord
1991 : Heldenplatz de Thomas Bernhard, mise en scène Jorge Lavelli, théâtre national de la Colline
1992 : La Famille écarlate de Jean-Loup Dabadie, mise en scène Jacques Échantillon, en tournée
1993 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, adaptation Jean-Loup Dabadie, mise en scène Valéry Akhadov, Magnitogorsk théâtre
1995-1996 : Les Chutes du Zambèze de Daniel Soulier, mise en scène Daniel Soulier et Jean-Christian Grinevald, théâtre national de Chaillot puis théâtre de la Main d'Or
1997 : Descente aux plaisirs de Jean-Pierre Coffe, mise en scène Pierre Mondy, théâtre Fontaine
1998-1999 : Le 6e Ciel de Louis-Michel Colla, mise en scène Jean-Luc Moreau, théâtre Saint-Georges puis Studio des Champs-Élysées, tournée
2001 : Nuit dans les jardins d'Espagne (Moulins à paroles) d'Alan Bennett, adaptation Jean-Marie Besset, mise en scène Thierry Harcourt, théâtre Molière[Lequel ?]
2001-2002 : Madame Marguerite de Roberto Athayde, adaptation Jean-Loup Dabadie, mise en scène Jean-Luc Moreau, théâtre de la Gaîté-Montparnasse puis Le Splendid, suivi d'une tournée jusqu'en 2004Filmographie
Cinéma
1950 : Pigalle-Saint-Germain-des-Prés d'André Berthomieu : figuration
1950 : Sans laisser d'adresse de Jean-Paul Le Chanois : une jeune femme demandant si le taxi est libre
1955 : Treize à table d'André Hunebelle : Véronique Chambon
1956 : L'Homme aux clés d'or de Léo Joannon : Gisèle
1956 : Reproduction interdite ou Meurtre à Montmartre de Gilles Grangier : Viviana
1956 : Le Pays d'où je viens de Marcel Carné : apparition
1957 : Le rouge est mis de Gilles Grangier : Hélène, l'amie de Pierre
1957 : L'amour est en jeu ou Ma femme, mon gosse et moi de Marc Allégret : Marie-Blanche Fayard
1957 : Maigret tend un piège de Jean Delannoy : Yvonne Maurin
1958 : Le Désert de Pigalle de Léo Joannon : Josy
1959 : La Corde raide de Jean-Charles Dudrumet : Cora
1960 : Recours en grâce de László Benedek : Lilla
1960 : La Française et l'Amour de Christian-Jaque, sketch Le Divorce : Danielle
1960 : Rocco et ses frères de Luchino Visconti : Nadia
1961 : La Proie pour l'ombre d'Alexandre Astruc : Anna
1961 : Les Amours célèbres de Michel Boisrond, sketch Les Comédiennes : Mlle Duchesnois
1961 : Le Rendez-vous de Jean Delannoy : Madeleine
1961 : Le Bateau d'Émile ou Le Homard flambé de Denys de La Patellière : Fernande
1961 : Le crime ne paie pas de Gérard Oury, sketch L'Affaire Fenayrou : Gabrielle Fenayrou
1961 : 21 rue Blanche à Paris de Quinto Albicocco : narratrice
1962 : Smog de Franco Rossi
1962 : Le Vice et la Vertu de Roger Vadim : Juliette Morand, « le vice »
1962 : Pourquoi Paris ? de Denys de La Patellière
1963 : Le Jour le plus court de Bruno Corbucci (inédit) : l'infirmière
1963 : Les Camarades de Mario Monicelli : Niobe
1963 : Les Hors-la-loi du mariage (I Fuorilegge del matrimonio) des frères Taviani et Valentino Orsini : Margherita
1963 : L'Autre Femme de François Villiers : Agnès Denis
1964 : Le Mari de la femme à barbe de Marco Ferreri : Maria
1964 : La Bonne Soupe de Robert Thomas : Marie-Paule
1964 : Un monsieur de compagnie de Philippe de Broca : Clara
1964 : Ah ! les belles familles, sketch : Il principe d'azzuro de Ugo Gregoretti : Maria
1964 : Une volonté de mourir (Una voglia da morire) de Duccio Tessari
1964 : Déclic et des claques (L'Esbroufe) de Philippe Clair : Sandra
1965 : Guerre secrète, sketch de Christian-Jaque : Monique
1965 : Trois chambres à Manhattan de Marcel Carné : Kay Larsi
1965 : Une femme disponible (La ragazza in prestito) d'Alfredo Giannetti : Clara
1966 : Les Sorcières, sketch La Sorcière brûlée vive de Luchino Visconti : Valeria
1967 : Vivre pour vivre de Claude Lelouch : Catherine Colomb
1967 : Le Journaliste (Zhurnalist) de Sergueï Guerassimov
1968 : Les Gauloises bleues de Michel Cournot : la mère
1968 : Une histoire de femme (Storia di una donna) de Leonardo Bercovici : Liliana
1968 : La Bande à Bonnot de Philippe Fourastié : Marie la Belge
1968 : Il pleut dans mon village d'Aleksandar Petrovic
1968 : Disons, un soir à dîner de Giuseppe Patroni Griffi : Giovanna
1969 : Erotissimo de Gérard Pirès : Annie
1969 : La Vie, l'Amour, la Mort de Claude Lelouch (apparition)
1969 : La Semence de l'homme de Marco Ferreri : la femme étrangère
1969 : Un homme qui me plaît de Claude Lelouch : Françoise
1969 : Dillinger est mort de Marco Ferreri : la fille
1970 : Elle boit pas, elle fume pas, elle drague pas, mais... elle cause ! de Michel Audiard : Germaine
1970 : Les Novices de Guy Casaril : Mona-Lisa, la prostituée
1970 : Le Clair de Terre, de Guy Gilles : Maria
1971 : Mourir d'aimer d'André Cayatte : Danièle Guénot
1971 : La Mandarine d'Édouard Molinaro : Séverine
1972 : La Vieille Fille de Jean-Pierre Blanc : Muriel Bouchon
1972 : Les Feux de la Chandeleur de Serge Korber : Marie-Louise
1972 : Traitement de choc d'Alain Jessua : Hélène Masson
1972 : Il n'y a pas de fumée sans feu d'André Cayatte : Sylvie Peyrac
1972 : Elle cause plus... elle flingue de Michel Audiard : Rosemonde du Bois
de La Faisanderie
1973 : Juliette et Juliette de Remo Forlani Juliette Vidal - également coproductrice avec Renato Salvatori
1974 : Ursule et Grelu de Serge Korber : Ursule
1974 : Le Soupçon (Missione nell'Italia fascista) de Francesco Maselli : Teresa
1974 : La Gifle de Claude Pinoteau : Hélène Douleau
1975 : Il faut vivre dangereusement de Claude Makovski : Léone
1975 : Il pleut sur Santiago de Helvio Soto : Maria Olivarès
1975 : Le Gitan de José Giovanni : Nini
1975 : Docteur Françoise Gailland de Jean-Louis Bertuccelli : le docteur Françoise Gailland
1975 : D'amour et d'eau fraîche de Jean-Pierre Blanc : Monacinéma suite
1976 : Cours après moi que je t'attrape de Robert Pouret : Jacqueline
1976 : À chacun son enfer d'André Cayatte : Madeleine Girard
1976 : Jambon d'Ardenne de Benoît Lamy : Mme Simone, la patronne de Beauséjour
1977 : Le Dernier Baiser de Dolorès Grassian : Annie
1977 : Le Point de mire de Jean-Claude Tramont : Danièle Gaur
1977 : Tendre Poulet de Philippe de Broca : le commissaire Lise Tanquerelle
1978 : La Zizanie de Claude Zidi : Bernadette Daubray-Lacaze
1978 : Vas-y maman de Nicole de Buron : Annie
1978 : L'Amour en question d'André Cayatte : Suzanne Corbier
1978 : La Clé sur la porte d'Yves Boisset : Marie Arnault
1978 : Le Grand Embouteillage de Luigi Comencini : Irène
1978 : Le Cavaleur de Philippe de Broca : Lucienne, la première épouse
1978 : Cause toujours... tu m'intéresses ! d'Édouard Molinaro : Christine Clément
1979 : Bobo Jacco de Walter Bal : Magda
1980 : On a volé la cuisse de Jupiter de Philippe de Broca : Lise Tanquerelle
1980 : Le Cœur à l'envers de Franck Apprederis : Laure Rivière
1981 : Une robe noire pour un tueur de José Giovanni : Florence Nat
1981 : La Vie en mauve (All Night Long) de Jean-Claude Tramont : l'institutrice française
1981 : La vie continue de Moshé Mizrahi : Jeanne Lemaire
1981 : La Revanche de Pierre Lary : Jeanne Jouvert
1984 : Liste noire d'Alain Bonnot : Jeanne Dufour
1984 : Souvenirs, souvenirs d'Ariel Zeitoun : Emma Boccara
1985 : Partir, revenir de Claude Lelouch : Hélène Rivière
1985 : Adieu blaireau de Bob Decout : Colette
1988 : Prisonnières de Charlotte Silvera : Marthe
1988 : Ruf de Valéry Akhadov
1989 : Cinq jours en juin de Michel Legrand : Marcelle
1989 : Comédie d'amour de Jean-Pierre Rawson : Le Fléau
1990 : Il y a des jours... et des lunes de Claude Lelouch : une femme seule
1990 : Au bal des grenouilles (Faccia di lepre) de Liliana Gianneschi : Marlène
1990 : Merci la vie de Bertrand Blier : Évangeline Pelleveau
1991 : Toujours seuls de Gérard Mordillat : Mme Chevillard
1993 : Alibi perfetto d' Aldo Lado : la comtesse
1993 : Portagli i mei saluti ou Avanzi di galera de Gian-Maria Garbelli et Alessandro Bader : Laura Albani
1994 : Les Braqueuses de Jean-Paul Salomé : la mère de Cécile
1995 : Les Misérables de Claude Lelouch : la Thénardier « 1942 »
1996 : Les Bidochon de Serge Korber : la mère de Robert
1998 : Préférence de Grégoire Delacourt : Blanche
1998 : L'Âge de braise de Jacques Leduc : Caroline Bonhomme
2000 : T'aime de Patrick Sébastien : Emma
2000 : Visconti (The Life and Time of Count Luchino Visconti), documentaire d'Adam Low : Apparition
2001 : Ceci est mon corps de Rodolphe Marconi : Mamie
2001 : La Pianiste de Michael Haneke : La mère
2002 : La Nuit d'Epstein d'Urs Egger : Hannah
2003 : La marquise est à Bicêtre de Paul Vecchiali
2005 : Je préfère qu'on reste amis... d'Éric Toledano et Olivier Nakache : Mme Mendelbaum
2005 : Caché de Michael Haneke : La mère de Georges
2006 : Le Temps des porte-plumes de Daniel Duval : Alphonsine
2006 : C'est beau une ville la nuit de Richard Bohringer : la grand-mère
2007 : Boxes de Jane Birkin : Joséphine
2007 : Christian d'Elisabeth Löchen : OdileCourts-métrages
1993 : La Boxeuse de Carle Kéruzore
2000 : Ainsi soit nous de Nathalie Tocque
2001 : Des fleurs pour Irma d'Éric Lacroix : IrmaTélévision
Téléfilms
1955 : L'Illusionniste de François Gir
1956 : L'Homme qui assassina de Jean-Paul Carrère
1957 : La Nuit des rois de Claude Loursais : Viola / Sébastien
1968 : Le Pain de ménage de Marcel Cravenne
1979 : Profession comédien, documentaire de Claude Barma et Jean-Claude Login : elle-même
1981 : La Dernière Nuit de Marie Stuart de Didier Decoin : Marie Stuart
1983 : Père Noël et fils d' André Flédérick
1985 : Un métier de seigneur d'Édouard Molinaro : la mère
1986 : La Baleine blanche de Paco Sanchez
1988 : The Legendery Life of Ernest Hemingway, documentaire de Maria Sanchez-Silva
1988 : L'atro enigma ou Affabulazione de Vittorio Gassman et Carlo Tuzi : la mère
1988 : Le Front dans les nuages de Paul Vecchiali : Germaine
1992 : En mémoire de Caroline (A Cry in the Night) de Robin Spry : Reine
1992 : Les Merisiers de Pierre Lary : Sophie Ragueneau
1993 : Échec et Mat (Colpo di coda) de José-Maria Sanchez Silva : Mme Duclos
1993 : Un pull par dessus l'autre de Caroline Huppert : Mme Belin
1994 : Jeanne de Robert Mazoyer : Mme Marsilly
1995 : Le Dernier Voyage de Bruno Gantillon : Yvonne
1996 : Tout ce qui brille de Lou Jeunet : Édith
1996 : Shangai 1937 (Hôtel Shangaï) de Peter Patzak
1996 : Petite Sœur de Marion Sarraut : Léa Botelli
1996 : Noces cruelles de Bertrand Van Effenterre : Élisabeth / Marie
1997 : Une soupe aux herbes sauvages d'Alain Bonnot : Émilie Carles âgée
1997 : Le Viager ou le Rêve de Constance (Nuda proprietà vendesi) d'Enrico Oldoini : Costanza
1998 : La Façon de le dire de Sébastien Grall : Geneviève
2000 : Le Bois du Pardoux de Stéphane Kurc : Marie
2001 : Les Fleurs de Maureen de Dominique Baron : Rosalie
2001 : Le Marathon du lit de Bruno Gantillon : Clotilde
2002 : Michel Audiard et le Mystère du triangle des Bermudes, documentaire de François Régis, Jeanne et Stéphane Roux : elle-même
2003 : Simon le juste de Gérard Mordillat : Broncka
2003 : Louis de Funès : La Comédie humaine, documentaire de Philippe Azoulay : elle-même
2004 : La Petite Fadette de Michaëla Watteaux : la mère Fadet
2004 : Annie Girardot, comme au cinéma, documentaire de Nicolas Baulieu : elle-même
2004 : Allons petits enfants de Thierry Binisti : Marthe
2004 : Paris Romance, documentaire de Serge Korber : narration
2007 : Vorotily d'Anton Koskov : Mme Girard
2008 : Annie Girardot : Ainsi va la vie, documentaire de Nicolas Baulieu : elle-mêmeSéries télévisées
1985 : La Chute de Mussolini d'Alberto Negrin : Rachel Mussolini
1985 : Olga et son fils (Olga e i suoi figli) de Salvatore Nocita : Olga
1986 : Florence ou la Vie de château de Serge Korber (6 épisodes) : Florence
1988 : Le Vent des moissons de Jean Sagols (7 épisodes) : Angelina Leclerc
1989 : L'Agence, épisode La Croisière de Jean Sagols
1989 : Orages d'été de Jean Sagols (8 épisodes) : Emma, l'ancienne artiste de cirque
1991 : Magic Boul'vard de Pascal Heylbroeck
1991 : La Sensitive (Delitti privati) de Sergio Martino
1995 : Les Filles du Lido de Jean Sagols (3 épisodes) : Mme Carmino
1998 : Le JAP, épisode La Cible d’Henri Helman : Danielle Barras
2000 : Marie Fransson, épisode : S'il vous plaît de Christiane Spiero : Georgette Carrel
2002 : Commissariat Bastille, épisode Permis de chasse de Jean-Marc Seban : Germaine BraudVoix off
1987 : Dear America : Lettres du Viêt Nam de Bill Couturié : commentaire dans la version française
Doublage2003 : La Prophétie des grenouilles, dessin animé de Jacques-Rémy Girerd : Denise, l'éléphante
Discographie
1962 : Notre amour se ressemble sur la BO du Bateau d’Émile (45 t. Barclay Records)
1965 : Le Jour de la tortue, comédie musicale avec Philippe Nicaud (33 t. Barclay Records)
1967 : Des ronds dans l’eau avec Nicole Croisille sur la BO de Vivre pour vivre (45 tours EP Disc’Az)
1968 : La Femme aux faux-cils, paroles Jean-Loup Dabadie, musique Michel Polnareff, utilisée dans le film Erotissimo
1970 : Chacun son homme avec Brigitte Bardot sur la BO des Novices (45 t. Barclay Records)
1971 : Le Temps du lumbago sur la BO de La Mandarine (33 t. RCA)
1973 : Le Zizou de Zouzou / Ursule et Grelu avec Bernard Fresson sur la B. O. de Ursule et Grelu (45 t. single Polydor)
1977 : Le Dernier Baiser / L’Argentin sur la BO du Dernier Baiser (45 t. single Pathé Marconi-EMI)
1979 : Absence prolongée (avec Dany Brillant) / Les Miroirs (45 t. single et maxi 45 t., Disques Carrère)
1981 : Ce que j’ai dans la tête (33 t. 10 titres CBS Disques)
1982 : Revue et corrigée, comédie musicale (1 titre sur 33 t. collectif Tréma-RCA)
1983 : Marguerite et les autres (14 titres en public sur 33 t. Tréma-RCA)
1984 : Souvenirs, souvenirs sur la BO de Souvenirs, souvenirs (45 t. single Philips)
1984 : Partir, revenir avec Liliane Davis sur la BO de Partir, revenir (33 t. WEA)
2003 : Pluri « elles » avec Serge Lama (CD collectif WEA)Distinctions
Elle reçoit les insignes de chevalier de la Légion d'honneur en 1999, du président Jacques Chirac le 13 novembre 2000 et dira d'elle « une immense comédienne qui nous bouleverse par sa générosité, sa sincérité, son talent et son amour du public ».
Le 1er mars 2011, est inauguré l'Espace Annie-Girardot au CLIC (Centre local d'information et de coordination) de Montreuil.
Récompenses1956 : Prix Suzanne-Bianchetti pour L'Homme aux clés d'or
12 mars 1965 : Prix Courteline de l'humour cinématographique (remis aux Studios de Boulogne)
Mostra de Venise 1965 : Coupe Volpi pour la meilleure interprétation féminine pour Trois chambres à Manhattan
Festival international du film de Mar del Plata 1968 : Meilleure actrice pour Vivre pour vivre
Prix du Syndicat de la critique 1975 : Meilleure comédienne pour Madame Marguerite
David di Donatello 1977 : Meilleure actrice étrangère pour Cours après moi que je t'attrape
César 1977 : Meilleure actrice pour Docteur Françoise Gailland
7 d'or 1989 de la meilleure comédienne de fiction pour Le Vent des moissons
César 1996 : Meilleure actrice dans un second rôle pour Les Misérables
Prix « reconnaissance des cinéphiles » 1998 décerné à Puget-Théniers (Alpes-Maritimes) par l'Assocation Souvenance de cinéphiles pour l'ensemble de sa carrière.
César 2002 : Meilleure actrice dans un second rôle pour La Pianiste
Molières 2002 : Meilleure comédienne pour Madame Marguerite et Molière d'honneur pour l'ensemble de sa carrièreHommage
En 2012, l'Académie des Césars lui rend un hommage tout particulier en mettant une photographie d'Annie Girardot (issue du film Rocco et ses frères) sur l'affiche officielle et le catalogue de la trente-septième cérémonie des Césars, ainsi qu'en diffusant au cours de la cérémonie des extraits de plusieurs de ses films. La fille et la petite-fille de l'actrice étaient présentes.
Quelques jours plus tard, l'Académie des Oscars fait de même dans son traditionnel in memoriam et montre une photographie d'Annie Girardot parmi les personnalités disparues de l'année.
En octobre 2012, la Poste française émet un timbre à son effigie dans la série « Les acteurs du cinéma ».
Une rue de la ZAC de Rungis située dans 13e arrondissement de Paris porte son nom depuis septembre 2012.
Le 8 mars 2013, le maire de Paris, Bertrand Delanoë, appose une plaque commémorative au 4, rue du Foin, dernière résidence d'Annie Girardot, en présence de Lola et Renato, petits-enfants de la comédienne.
Une rue Annie-Girardot, menant à l’EHPAD « Les Jardins des sens », est inaugurée le 13 juin 2013 à Linselles (Nord) par le maire Jacques Rémory, en présence de Giulia Salvatori, fille de l’actrice disparue.
Ref : Wikipédia
annie girardot - hommage
Vous avez pus remarquer un peu plus haut
la discographie d'Annie Girardot
profitons en pour l'écouter chanter.
Notre amour se ressemble
Ursule et Grelu
Chacun son homme
Vivre pour vivre
Bonhomme
5 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique