• Sammy Davis Jr.

     

    Sammy Davis Jr., de véritable identité Samuel George Davis, Jr., né le 8 décembre 1925 dans le quartier d'Harlem dans la ville New York aux États-Unis et mort le 16 mai 1990 à Beverly Hills, est un artiste américain aux multiples talents, à la fois danseur, chanteur, acteur, imitateur, musicien (vibraphone, trompette et batterie).

     

    Sammy Davis Jr.

     

     

     

     

    Sammy Davis Jr.

    Biographie

    L'enfance

    Samuel George Sammy Davis Jr. naît dans le quartier de Harlem à New York. Il est le fils d'Elvera Sanchez, une danseuse, et de Sammy Davis Sr., un artiste touche-à-tout afro-américain. Le couple gagne sa vie en jouant dans des comédies populaires au théâtre. Nourrisson, il est élevé par sa grand-mère paternelle. Le petit Sammy n'est âgé que de 3 ans lorsque ses parents divorcent. Pour éviter de perdre la garde de son fils, Sammy Sr. l'emmène avec lui en tournée. Au sujet de sa mère, Sammy Davis Jr. prétendra toute sa vie qu'elle était porto-ricaine, mais l'un de ses biographes affirme que celle-ci était en fait d'origine cubaine. Sammy aurait menti pour éviter d'être confronté aux sentiments anti-cubains de l'Amérique des années 60, à leur apogée après la crise des missiles en 1962.
    Enfant, il apprend la danse grâce à son père et à son « oncle », Will Mastin, le leader de la troupe où danse Sammy Sr. Bientôt, le jeune Sammy Jr. rejoint son père et Will Mastin pour former le Will Mastin Trio. Tout au long de sa carrière, Sammy Davis Jr. reversera une partie de ses cachets aux membres de son ancien groupe.

    Sammy Davis Jr.Son père et Will Mastin font tout pour protéger l'enfant du racisme ambiant. Ils lui expliquent, par exemple, que les railleries dont il est victime pendant la Seconde Guerre mondiale sont l'expression de la jalousie. Sammy Jr., qui est enrôlé dans les forces américaines, se voit alors confronté au racisme pour la première fois. Il racontera plus tard : « La nuit, le monde était différent. Ce n'était plus une question de couleur. C'est là que je me suis rendu compte que mon père et Will m'avaient protégé jusque-là. Ils avaient espéré que je puisse échapper aux moqueries et à la haine. Je leur en étais reconnaissant, mais ils avaient eu tort. C'était comme si j'étais passé par une porte battante pendant 18 ans, une porte qu'ils avaient secrètement toujours laissé ouverte. »

    Sammy Davis Jr.

     

    La carrière

    Malgré les railleries, Sammy Jr. rejoint une unité de divertissement pendant son service militaire, et découvre que les projecteurs constituent une sorte de bouclier contre le racisme. « Mon talent était une arme, une force, un moyen de me défendre. C'était le seul moyen dont je disposais pour tenter de faire réfléchir la personne en face de moi », a-t-il déclaré.

    De retour à la vie civile, il participe à des spectacles de danse et de chant, et commence à connaître le succès. Il finit par se faire repérer par une maison de disques et enregistre un premier album en 1954, Starring Sammy Davis Jr. Un deuxième disque, Just for lovers paraît l'année suivante. En 1956, alors que sa carrière décolle, il décroche un second rôle à Broadway dans la comédie musicale Mr. Wonderful aux côtés de son père et de Will Mastin. Le spectacle est un succès, et connaîtra près de 400 représentations.

    Sammy Davis Jr.En 1959, son vieil ami Frank Sinatra l'invite à rejoindre le Rat Pack, un groupe créé et emmené par Frank Sinatra lui-même, et dont Sammy Davis Jr. et Dean Martin constituent les membres les plus populaires auprès du public. Le Rat Pack enregistre des dizaines de disques et tourne de nombreux films de qualité inégale, parmi lesquels L'Inconnu de Las Vegas (Ocean's Eleven) en 1960 ou Les Sept Voleurs de Chicago (Robin and the Seven Hoods) en 1964. De 1960 à 1966, la troupe (qui comprend de nombreuses autres stars de l'époque comme Peter Lawford ou Joey Bishop) joue à guichets fermés dans toute l'Amérique avec un spectacle mêlant musique et comédie. Le Sands Hotel de Las Vegas, véritable quartier général du Rat Pack (et propriété de Frank Sinatra) voit défiler les plus grandes célébrités des années 60 (y compris des hommes politiques) qui viennent assister à des représentations faisant de la ville du Nevada le centre du monde du divertissement. Las Vegas n'est alors qu'un vaste terrain de jeu sans autre distraction que les nombreux casinos.
    Devenu une star incontournable, Sammy Davis Jr. refuse de jouer dans les salles qui pratiquent la ségrégation. Ces refus auraient participé à l'arrêt des discriminations dans les clubs de Las Vegas et Miami Beach, et dans les casinos de l'État du Nevada.

    Sammy Davis Jr.

     

    Vie privée

    Sa carrière faillit se briser le 19 novembre 1954 : il est victime d'un accident de voiture sur un passage à niveau de la Route 66 à hauteur de San Bernardino (Californie), alors qu'il se rend à l'enregistrement du générique du film de Tony Curtis La Police était au rendez-vous (Six Bridges to Cross). Il échappe de justesse à la mort mais perd l'usage de son œil gauche (il portera un œil de verre jusqu'à sa mort).
    Pendant son séjour à l'hôpital, son ami Eddie Cantor lui parle des points communs entre la condition des noirs américains et du peuple juif. Davis se convertit finalement au judaïsme après la lecture d'un livre sur l'histoire des Juifs, toujours pendant sa convalescence. Un paragraphe évoquant la persévérance dont les Juifs ont fait preuve, le marque particulièrement : « Les Juifs ne peuvent pas disparaître. Trois millénaires d'enseignement prophétique les ont résignés, et ont fait naître en eux un désir de vivre qu'aucune tragédie ne pourrait anéantir. ».

    Sammy Davis Jr.Dans ses différentes autobiographies, Sammy décrit un style de vie dissolue, où se mêlent alcool, cocaïne et femmes. Il fait également état de problèmes financiers réguliers.
    En 1960, il crée la polémique en épousant l'actrice d'origine suédoise May Britt, dans une Amérique encore profondément ségrégationniste. Il reçoit des lettres de menaces après avoir été choisi pour jouer à Broadway dans la comédie musicale Golden Boy en 1964. Ce qui ne semble pas ternir l'enthousiasme des fans : le spectacle est un succès (au début) mais s'arrête finalement après quelques représentations. Les mariages interraciaux sont alors interdits par la loi dans 31 États, des lois abolies par la Cour suprême américaine en 1967. May Britt donne naissance à une fille et le couple adopte deux autres enfants. Sammy, qui enchaîne les spectacles, passe peu de temps avec sa femme. Il avoue également entretenir une relation avec la chanteuse Lola Falana (sa partenaire dans Golden Boy), ce qui précipite le divorce du couple prononcé en 1968. Cette même année, Sammy Davis Jr. commence à fréquenter Altovise Gore, une danseuse rencontrée lors d'un show TV. Ils se marient en 1970 lors d'une cérémonie célébrée par le révérend Jesse Jackson, et resteront unis jusqu'à la mort de Sammy en 1990.

    Sammy Davis Jr.

    Il est l'une des premières célébrités masculines à admettre publiquement son goût pour les séries télé à l'eau de rose, particulièrement celles diffusées sur ABC. Un aveu qui lui permet de décrocher un petit rôle de toxicomane dans la série Hôpital central (General Hospital), ainsi qu'une apparition régulière dans la série On ne vit qu'une fois (One Life to Live) dans la peau de Chip Warren, un rôle pour lequel il est nommé aux Daytime Emmy en 1980 (les Daytime Emmy récompensent les programmes diffusés en journée aux États-Unis).
    Peu avant sa mort, Sammy Davis Jr. se voit récompensé par la communauté noire lors d'une émission de télévision. À la surprise générale, il remercie Jésus pendant son discours, ce qui ne manque pas de provoquer une polémique finalement atténuée lorsque l'artiste explique que la phrase avait été sortie de son contexte, et ne faisait pas référence à ses convictions personnelles.
    Atteint d'un cancer de la gorge, Sammy Davis Jr. meurt à Beverly Hills (Californie) le 16 mai 1990 (le même jour que Jim Henson) à l'âge de 64 ans, suite à des complications liées à sa maladie. Il est enterré au cimetière du Forest Lawn Memorial Park de Glendale (Californie), aux côtés de son père et de Will Mastin.
    Une vente aux enchères est organisée peu après sa mort afin de régler ses nombreuses dettes, notamment des arriérés d'impôts réclamés par l'État Fédéral.

     

    Sammy Davis Jr.

     

    Filmographie

    Seasoned Greetings (1933) (court-métrage)
    Rufus Jones for President (1933) (court-métrage)
    Sweet and Low (1947)
    Meet Me in Las Vegas (1956)
    Anna Lucasta (1959)
    Porgy and Bess (1959)
    L'Inconnu de Las Vegas (Ocean's Eleven) (1960)
    Pepe : (Caméo) (1960)
    Les Trois Sergents (1962)
    Convicts 4 (1962)
    L'Opéra de quat'sous (Three Penny Opera) (1963)
    Of Love and Desire (1963)
    Johnny Cool (1963)
    Les Sept Voleurs de Chicago (Robin and the 7 Hoods) (1964)
    Tendre garce (Nightmare in the Sun) (1965)
    A Man Called Adam (1966)
    Les Mystères de l'Ouest (The Wild Wild West), (série TV) - Saison 2 épisode 5 (1966), La Nuit des Revenants (The Night of the Returning Dead), de Richard Donner : Jeremiah
    Salt and Pepper (1968)
    Sweet Charity (1969)
    One More Time (1970)
    Elvis: That's the Way It Is (1970) (documentaire)
    Les diamants sont éternels (1971) (apparition, coupée au montage final)
    Save the Children (1973) (documentaire)
    Gone with the West (1975)
    Sammy Stops the World (1978)
    L'Équipée du Cannonball (The Cannonball Run) (1981)
    Les Malheurs de Heidi (Heidi's Song) (1982) (voix)
    T'es fou Jerry! (Cracking Up) (1983)
    Broadway Danny Rose (1984) (apparition)
    Cannon Ball 2 (The Cannonball Run II) (1984)
    That's Dancing! (1985)
    Alice aux pays des merveilles (Alice in Wonderland) (1985)
    The Perils of P.K. (1986)
    Knights of the City (1986) (scènes coupées au montage final)
    Moon Over Parador (1988)
    Tap (Tap) (1989)

     

    Sammy Davis Jr.

    Spectacles à Broadway

    Mr. Wonderful (1957), comédie musicale
    Golden Boy (1964), comédie musicale - nommé aux Tony Awards dans la catégorie "Meilleur acteur de comédie musicale"
    Sammy (1974), représentation unique, spectacle en trio avec les Nicholas Brothers
    Stop the World - I Want to Get Off (1978), comédie musicale (reprise)

     

     

     

    Sammy Davis Jr.

     

    Divers

    La chanson The Rhythm of Life, tirée de la comédie musicale Sweet Charity, a été utilisée pour une publicité de la marque de bière Guinness, une publicité qui remporta de nombreux prix ;


    Sammy Davis Jr. est le chanteur du générique de la série policière Baretta diffusée par ABC entre 1975 et 1978 ;


    Fan de longue date de la version américaine de La Famille en or, Davis s'est improvisé remplaçant du présentateur de l'époque Richard Dawson pendant une partie du programme, lors d'une émission diffusée en 1979 ;


    Au Japon, il est apparu dans des publicités pour du café.
    Alice Cooper lui rend hommage dans sa chanson Model Citizen sortie en 1980, dans la phrase : « Je suis peut-être le sauveur, venu pour vous / Je suis un ami de Sammy Davis / Par accident »


    Tom Petty évoque Sammy dans sa chanson Swinging paru en 1999 sur l'album Echo ;


    Michael Jackson a écrit une chanson sur Sammy Davis Jr. intitulée You Were There :
    « Tu étais là avant nous / Tu as encaissé les coups, tu as subi la honte / Ils ont dressé des murs pour te barrer la route / Tu les a vaincus, tu as triomphé / C'était méchant, c'était injuste / Tu leur a tout appris, tu les a sensibilisés / Oui, tu étais là, et nous t'en remercions / Tu nous as ouvert le passage / Et nous sommes là, pour que tout le monde voit / Donner le meilleur de nous / Oui, je suis ici parce que tu étais là avant » - Paroles et musique de Michael Jackson ;


    Au moins deux chansons du groupe de métal américain GWAR lui font référence : Sammy parue sur l'album Carnival of chaos en 1997, et Child on parue sur l'album We kill Everything en 1999, avec cette phrase : "Elle n'a pas compris / Que j'étais un joyeux drille à la Sammy Davis Jr., mec" ;


    Le groupe de punk californien Lagwagon lui rend hommage dans une chanson dont le titre renvoie au jour de sa mort, May 16 , parue sur l'album Blaze en 2003 ;


    Sammy Davis Jr. est incarné par Don Cheadle dans le téléfilm américain The Rat Pack diffusé sur la chaîne câblée HBO ;


    Bill Cosby, un ami de Sammy (il est d'ailleurs apparu dans un épisode du Cosby Show en 1989, l'une de ces dernières apparitions à la télévision), portait un pin's où l'on pouvait lire "SDJR" dans son show, de la mort de son ami en 1990 jusqu'à la fin de la série en 1992 ;


    Les Soul Train Music Awards, qui récompensent chaque année les meilleurs artistes noirs américains, ont créé un prix appelé le "Sammy Davis Jr. Award" récompensant le meilleur artiste de l'année, toute catégorie confondue. Michael Jackson fut l'un des premiers à le recevoir.


    Le groupe Will Haven a sorti en 2007 un titre s'intitulant Sammy Davis Jr's One Good Eye en l'honneur de l'artiste américain.


    Se faisant refuser l'accès dans un restaurant à cause de sa couleur de sa peau, il achète le restaurant pour plus d'un million de dollars, renvoie tout le personnel et revend le restaurant pour 750 000 $.

     

     

    Sammy Davis Jr.Sammy Davis Jr.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

    Sammy Davis Jr.

     

     

     

    Un super document

    Frank Sinatra, Sammy Davis Jr., Dean Martin, Johnny Carson 

     

     

    ** Pour écouter certaines chansons

    Cliquer sur les titres en rouge

     

     

    Biographie ref : Wikipédia

     

     

     

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  • Commentaires

    4
    Jeudi 13 Mars 2014 à 12:13

    C'est au son de la voix fabuleuse de Sammy Davis, Sinatra et Gean martin ainsi que celle de Johnny Carson que j'avoue ne pas bien connaitre que je viens cher Georges te faire un petit signe! Super ! ces Crooner!!!!!!!

    Au sujet des Djinns , je n'ai plus que des souvenirs car lors d'un incendie j'ai perdu les quelques disques que j'avais mais surtout des cahiers d'autographes des plus grands qu'il m'avait été donné de rencontrer, surtout lors lorsque nous avons gagné au du gala de la rose de Montreux. De merveilleux souvenirs qui me serrent la gorge encore aujourd'hui ... Car en plus des photos de la Ma$îtrise de l'O.R.T.F ! J'ai même participé à "des fonds sonores" auxquels j'ai participé pour me faire un peu d'argent... Mélodies pour Mr. Aznavour et d'autres... Mais j'ai trouvé quelques chansons des djinns et ai pu les télécharger, alors cela m'a réconforté un peu. Merci à toi Georges de partager ta passion qui est un peu aussi la mienne.

    Je t'envoie des bisous amicaux!

    Anne.

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    3
    Lundi 10 Mars 2014 à 16:06
    Bonjour Mon Ami Georges , Un Petit Coucou dans ton bel Univers pendant une petite accalmie pour te souhaiter une bonne semaine ensoleillée ( Sous le soleil exactement ) On nous prévoit un beau temps clément jusque Jeudi, Super... Bisous @ Bientôt Redflower :-)
    2
    Lundi 10 Mars 2014 à 10:19
    Coucou mon Georges
    Un bien bel article pour cet artiste aux multiples talents ... j'avais lu un petit article où notre Colm parlait de lui quand il s'était connu à Broadway avec Sinatra , une belle belle rencontre selon ses dires .
    Passes un début de semaine ensoleillé
    Bisous Nadine
    1
    Lundi 10 Mars 2014 à 03:29
    Hello mon ami Georges une nouvelle semaine commence chouette avec le soleil et encore de la douceur il faut en profiter je crois Le printemps est un peu en avance espérons que l'hiver ne reviendra pas gros bisous ton amie Mado
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