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    Cinema Paradiso (Nuovo cinema Paradiso) est un film italien réalisé par Giuseppe Tornatore, sorti en 1989.

     

    Cinéma paradiso

     

    Thème 

     

     

    Cinéma paradiso

    Synopsis

    À Rome, à la fin des années 1980, Salvatore, cinéaste en vogue, vient d'apprendre la mort de son vieil ami Alfredo. Avec le souvenir d'Alfredo, c'est toute son enfance qui remonte à la surface : son village natal, en Sicile, quand on l'appelait Totò et qu'il partageait son temps libre entre l'église (où il était enfant de chœur) et la salle de cinéma paroissiale, où régnait Alfredo, le projectionniste qui, au travers des films qu'il projetait, lui apprenait la vie.

     

     

     

    Cinéma paradiso

    Résumé

    Depuis qu'il a quitté Giancaldo, le village de Sicile dont il est originaire, Salvatore Di Vita n'y est plus jamais revenu. Dans les années 1980, il vit à Rome depuis 30 ans, où il est devenu un cinéaste célèbre.

    Un soir, lorsqu'il rentre chez lui, il reçoit un appel de sa mère annonçant la mort d'un certain Alfredo. Pendant la nuit, le souvenir d'Alfredo renvoie Salvatore quarante ans en arrière, le replonge dans son enfance, son village, parmi les personnages qui l'ont peuplé :

    À la fin des années quarante, Salvatore (qu'on surnommait alors Totò) est un enfant pauvre qui vit avec sa sœur et sa mère dans l'attente du retour de son père, envoyé combattre en Russie. Il est enfant de chœur pour Don Adelfio, à la fois curé, gérant de la salle de cinéma paroissiale (le Cinema Paradiso) et comité de censure : avant projection publique, il fait couper par Alfredo chaque scène qu'il juge « impudique » (simple baiser ou corps dénudé).

    Fasciné par le septième art, Totò essaye en vain d'assister en cachette à ces projections privées et de voler quelques photogrammes coupés par le projectionniste Alfredo, qui, au début, se montre un peu revêche, importuné par les intrusions du gamin dans sa cabine de projection. Malgré l'opposition de sa mère, Totò commence à le fréquenter assidûment.

     

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    Il ne tarde pas à faire appel au bon cœur de son vieil ami : à l'occasion des épreuves du certificat d'études, Alfredo et le garçonnet se retrouvent dans la même salle d'examen. Le projectionniste, qui est illettré, tente alors d'obtenir des réponses de son jeune ami. Totò passe alors avec lui un accord : en échange des solutions de l'épreuve, le projectionniste lui enseignera toutes les ficelles du métier.

    Un soir cependant, alors que la salle doit fermer, et que le public réclame à grands cris une deuxième projection de Les Pompiers chez les pin up (I Pompieri di Viggiù), Alfredo et Totò décident de le satisfaire en projetant le film à l'extérieur, sur la façade d'une maison. Mais une distraction d'Alfredo provoque un incendie qui rapidement se propage à toute la cabine de projection. Totò réussit à sauver son ami, mais ce dernier, les yeux brûlés, reste aveugle.

    Grâce à Spaccafico, un villageois originaire de Naples devenu millionnaire au Totocalcio, la salle de cinéma est reconstruite et prend le nom de Nuovo Cinema Paradiso. C'est le début d'une nouvelle aventure pour Totò, puisque c'est lui désormais qui projette les films, et qu'ils ne sont plus censurés par le curé. Durant cette période, Totò, devenu adolescent, fait la connaissance d'Elena, étudiante, fille de bourgeois aisés. Une idylle se noue, que la belle-famille n'apprécie pas.

    Pendant que Totò fait son service militaire à Rome, il perd complètement la trace d'Elena, partie avec sa famille s'installer sur le continent. De retour à la vie civile, il retrouve Alfredo, confiant dans ses dons artistiques, qui lui conseille alors d'abandonner la Sicile, pour toujours, et d'aller faire sa vie à Rome. On comprend qu'en ne revenant pas pendant trente ans, Salvatore était resté fidèle au dernier conseil d'Alfredo.

     

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    Après ce dernier souvenir, Salvatore revient à la réalité présente. Il a fait carrière dans l'industrie cinématographique : il est aujourd'hui un réalisateur riche et célèbre, mais, hanté par le souvenir d'Elena, n'est pas satisfait de sa vie privée.

    L'enterrement d'Alfredo est alors l'occasion de revenir en Sicile et de renouer avec son passé. Devenu un cinéma érotique avant de fermer ses portes, il y a presque six ans, le Nuovo Cinema Paradiso est à l'abandon. Il vient d'être vendu à la ville pour être remplacé par un parking. Salvatore ne peut qu'assister impuissant à sa démolition, symbole de cette crise que le cinéma italien traverse depuis longtemps.

    Dans la version Director's cut, le réalisateur retrouve Elena, maintenant mariée avec Boccia, vieux camarade de classe de Totò devenu député régional. Et Salvatore apprend qu'Alfredo avait été l'instigateur de sa rupture avec Elena qui aurait pu freiner, selon lui, sa carrière au cinéma.

    Après quoi, Salvatore rentre à Rome avec une bobine de film qu'Alfredo avait laissée à sa veuve pour lui. Salvatore visionne dès son arrivée ce film qu'Alfredo lui a laissé en héritage. C'est la dernière scène du film. Ultime clin d'œil et message posthume d'Alfredo, c'est un montage de toutes les séquences - tous les baisers - coupées par la censure de Don Adelfio. Cet héritage d'Alfredo est la meilleure image de l'immortalité du cinéma.

     

    Toto et Alfredo

     

    Cinéma paradiso

     

    Fiche technique

    Titre français : Cinema Paradiso
    Titre original (italien) : Nuovo cinema Paradiso
    Réalisation : Giuseppe Tornatore, assistants Giuseppe Giglietti et Pietra Tornatore
    Scénario : Vanna Paoli et Giuseppe Tornatore
    Musique : Ennio Morricone et Andrea Morricone
    Image : Blasco Giurato
    Montage : Mario Morra
    Son : Franco Finetti
    Effets spéciaux : Danilo Bollettini et Giovanni Corridori
    Décors : Andrea Crisanti
    Costumes : Beatrice Bordone
    Production : Franco Cristaldi pour Cristaldifilm, Giovanna Romagnoli, Gabriella Carosio pour la RAI, Les Films Ariane, TF1 Films Production
    Distribution en France : Ariane Distribution
    Pays d'origine : Italie
    Genre : drame
    Durée : version internationale : 124 min (1989)
    director's cut : 173 min (2002)
    Format : Couleur 1:66, son mono
    Date de sortie : 20 septembre 1989

     

    bande annonce

     

    Distribution

    Philippe Noiret : Alfredo
    Salvatore Cascio : Salvatore enfant, Toto
    Marco Leonardi : Salvatore adolescent
    Jacques Perrin : Salvatore adulte
    Leopoldo Trieste : le père Adelfio
    Antonella Attili : Maria jeune
    Pupella Maggio : Maria âgée
    Enzo Cannavale : Spaccafico
    Isa Danieli : Anna
    Leo Gullotta : Usher
    Agnese Nano : Elena adolescente
    Brigitte Fossey : Elena adulte (dans la version longue Director's cut)
    Tano Cimarosa : le forgeron
    Nicola Di Pinto : l'idiot du village
    Roberta Lena : Lia
    Nino Terzo : le père de Peppino

     

    Cinéma paradiso

     

    Récompenses

    1989 : Grand prix du jury au Festival de Cannes pour Giuseppe Tornatore
    1989 : David di Donatello de la meilleure musique pour Ennio Morricone
    1989 : Prix du cinéma européen :
    du meilleur acteur pour Philippe Noiret
    Prix spécial du jury pour Giuseppe Tornatore
    1990 : Oscar du meilleur film de langue étrangère
    1990 : César de la meilleure affiche pour Jouineau-Bourdugue et Gilles Jouin
    1990 : Golden Globe du meilleur film de langue étrangère
    1990 : Critics' Circle Film Award :
    Prix de l'acteur de l'année pour Philippe Noiret
    Prix du film de l'année en langue étrangère
    1990 : Meilleur film au Festival international du film de Cleveland
    1990 : Meilleur film de langue étrangère au Mainichi Film Concours
    1990 : Prix spécial du meilleur jeune acteur de moins de neuf ans dans un film étranger aux Young Artist Awards pour Salvatore Cascio
    1991 : BAFTA Film Award :
    du meilleur acteur pour Philippe Noiret
    du meilleur acteur dans un rôle secondaire pour Salvatore Cascio
    du meilleur film non anglophone pour Giuseppe Tornatore et Franco Cristaldi
    de la meilleure bande sonore originale pour Ennio Morricone et Andrea Morricone
    du meilleur scénario original pour Giuseppe Tornatore
    1991 : Roberts du meilleur film étranger aux Roberts pour Giuseppe Tornatore

     

    Love thème

     

     

    Cinéma paradisoAutour du film

    La première « mouture » du film était une version de 173 minutes (2 h 53). En raison d'une classification défavorable, pour « sexualité », par la censure, Giuseppe Tornatore l'abrégea et la première version qui sortit en salle, en Italie, eut une durée de 155 minutes (2 h 35). En raison du manque de fréquentationCinéma paradiso dans son pays d'origine, la durée du film fut réduite à 124 minutes (2 h 04) pour la distribution internationale. En 2002, la version dite « director's cut » de 173 minutes fut diffusée (elle est connue aux États-Unis sous le titre Cinema Paradiso: The New Version). Elle permet notamment de voir la séquence relative aux retrouvailles, des années plus tard, de Salvatore et de son amour de jeunesse incarné par Brigitte Fossey. Cette scène est importante car elle éclaire d'un jour nouveau le sens de la bobine de films transmise à Toto par le projectionniste Alfredo. Ce n'est plus seulement un collage des bouts de films censurés par le curé, mais un constat : « tu as maintenant le droit d'aimer sans que cela nuise à ta carrière ».
    La séquence où Salvatore adolescent biffe les jours du calendrier de l'année 1954 est sujette à controverses en raison d'anachronismes et d'anomalies factuelles :
    Le calendrier présenté dans cette scène est erroné : le 1er avril est un vendredi alors qu'en 1954, ce jour tombe un jeudi.
    Toto biffe les jours du calendrier de la main droite, alors que la scène de l'examen à l'école le montre gaucher.
    Cette scène, « estampillée » 1954 par l'année du calendrier, est précédée dans le film par des séquences du film Et Dieu... créa la femme qui, en réalité, date de 1956.
    Le village de Giancaldo n'existe pas : le village de Palazzo Adriano, en Sicile, a été utilisé pour les principales séquences du film. D'autres séquences ont également été tournées à Bagheria, Castelbuono, Cefalù, Chiusa Sclafani, Lascari, Palazzo Adriano, San Nicola l'Arena, Santa Flavia, Termini Imerese, ainsi qu'à Palerme.

     

    Cinéma paradiso

    Cinéma paradiso Cinéma paradiso

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    Cinéma paradiso

     

     

     

    Extrait

     

     

     

    Final

     

     

    Cinéma paradiso

     

     

     

     

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  • Commentaires

    3
    Jeudi 11 Juin 2015 à 17:28

    Je n'ai pas connu les lanternes à charbon. Justes les lampes au xénon. Et j'ai arrêté avant le numérique...

    Bonne soirée.

    @mitiés, Michel

    2
    Vendredi 30 Janvier 2015 à 09:52
    Un magnifique film Georges avec Philippe Noiret . Un véritable plaisir de cinéphile et autres amoureux du 7 ème art . Passes un bon we Bisous Nadine
    1
    Jeudi 29 Janvier 2015 à 21:10

    bonsoir georges

    je n'avais jamais entendu parler de ce film la mais on voit tout de suite que c'est un film des années 80 la décennie la meilleure je trouve enfin je suis fan des années 80.

    merci pour ta visite mon ami

    bonne soirée

    amitié

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