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Par geoss le 18 Février 2014 à 18:32
Sweet Charity est un film américain réalisé par Bob Fosse et sorti en 1969.
Ouverture
My personal property
Synopsis
À New York, la délicieuse et rêveuse Charity exerce la profession d'entraîneuse au dancing Fandango et, malgré ses perpétuelles déceptions sentimentales, espère toujours, un prochain jour, « être aimée d'un amour véritable » par celui qui sera l'homme de sa vie. Sa récente mésaventure, qui lui a valu d'être dépouillée de toutes ses économies et poussée par « Charlie, son grand amour » du haut d'un pont dans un bassin de Central Park, ne la décourage pas, elle continue de croire en demain… Après avoir passé, selon elle, une soirée de rêve (qu'elle a terminé enfermée dans une penderie) avec la grande vedette de cinéma Vittorio Vitale, une panne d'ascenseur lui fait nouer connaissance avec Oscar Lindquist, un timide agent d’assurances. D'abord sur ses gardes quand celui-ci l'invite pour une promenade, Charity ne tarde pas à tomber follement amoureuse du gentil Oscar…
Hey big spender
Fiche technique
Titre : Sweet Charity
Titre original : Sweet Charity (titre complet : Sweet Charity: The Adventures of a Girl Who Wanted to Be Loved)
Réalisation : Bob Fosse
Scénario : Peter Stone d'après le livret de Neil Simon pour la version scénique de Bob Fosse (1966) et d'après un scénario original de Federico Fellini, Tullio Pinelli et Ennio Flaiano (du film Les Nuits de Cabiria, 1957)
Musique : Cy Coleman
Musique additionnelle : Johannes Brahms
Direction d’orchestre : Joseph Gershenson
Orchestration : Ralph Burns
Chansons : paroles de Dorothy Fields et musique de Cy Coleman :
Chorégraphie et direction artistique : Bob Fosse
Direction de la photographie : Robert Surtees
Décors : Alexander Golitzen, George C. Webb, Jack D. Moore
Costumes : Edith Head
Montage : Stuart Gilmore
Pays d'origine : Drapeau des États-Unis États-Unis
Langue de tournage : anglais
Tournage extérieur : Central Park, Wall Street, Manhattan et Yankee Stadium à New York
Producteur : Robert Arthur
Société de production : Universal Pictures
Société de distribution : Universal Pictures
Budget : 20 millions $
Format : couleur par Technicolor — Panavision :
Version 35 mm — 2.35.1 — son monophonique (Westrex Recording System)
Version 70 mm — 2.20.1 — son 6 pistes stéréo
Genre : film musical
Durée : 149 min
Date de sortie : états unis 1er avril 1969Bande Annonce
The aloof the heavyweight the finish
Distribution
Shirley MacLaine : Charity Hope Valentine
John McMartin : Oscar Lindquist
Chita Rivera : Nickie
Paula Kelly : Hélène
Stubby Kaye : Herman « le führer », directeur du dancing Fandango
Ricardo Montalban : Vittorio Vitale
Barbara Bouchet : Ursula, la petite amie de Vittorio
Sammy Davis Jr. : « Big Daddy »
Suzanne Charney : la meneuse de revue au Pompeii Club
Bud Cort : un hippie qui offre des fleursIf my friends cool see mo now
There gotta be something better than this
Its a nice face
Thèmes et contexte
La réalisation du film demanda des moyens exceptionnels comme, par exemple, de vider le quartier de Wall Street à Manhattan pour filmer la joyeuse parade de Charity-MacLaine, chef majorette à la tête de sa bande de musiciens-danseurs. La chorégraphie de Bob Fosse est indémodable et sa maîtrise de directeur de ballet est évidente. On peut cependant déplorer l'absence d’un partenaire masculin d'envergure pour donner la réplique à la star, car ses épisodiques rencontres avec Ricardo Montalban (qui n'exécute qu'une très stricte prestation d'acteur) ou avec Sammy Davis Jr. en gourou hippie, restent des occasions manquées pour de grands duos chorégraphiques ou vocaux. John McMartin, entravé par son personnage d'Oscar, le fiancé timoré, n'exécute pas la moindre danse et interprète seulement l'air de Sweet Charity. C'est ce qui peut expliquer l'échec du film : Shirley MacLaine apparaît plutôt comme la vedette de la troupe de Bob Fosse et, à l'époque, la renommée du chorégraphe auprès du grand public n'était peut-être pas encore très étendue. Restent le look inventif d'Edith Head pour les costumes, des airs dont l'avenir retiendra celui du mini show de Shirley MacLaine If My Friends Could See Me Now devenu un morceau incontournable de son répertoire. Sans oublier les impeccables chorégraphies dont le ballet endiablé There's Gotta Be Something Better Than This de Charity avec ses copines Nickie (Chita Rivera) et Hélène (Paula Kelly) ou celui du happening The Rhythm of Life du grand gourou Big Daddy et de ses ouailles sous effluves de marijuana dans une église-garage. Le personnage de Charity, inspiré par celui de Giulietta Masina, héroïne des Nuits de Cabiria de Fellini, rappelle davantage deux rôles de filles légères que Shirley MacLaine tint précédemment : Ginnie dans Comme un torrent (1958) et Irma la douce (1963).
The rhytm of life
Autour du film
Remake du film de Federico Fellini, Les Nuits de Cabiria (1957).
Cette première réalisation de Bob Fosse fut une catastrophe financière pour Universal Pictures : le film ne rapporta que 4 millions de dollars pour un investissement de 20…
Une fin alternative « heureuse » fut envisagée puis non retenue par la production. Elle figure dans les bonus de l'édition DVD du film.
Apparition en hippie, à la fin du film, de Bud Cort, futur acteur de Robert Altman en 1970 (M*A*S*H, Brewster McCloud) et, qui reste, surtout, l'innoubliable Harold d'Harold et Maude d'Hal Ashby (1971).Im a brass band
I Love To Cry At Weddings
Where Am I Going ?
Good Morning, final
Et maintenant, quelques vidéos
The Aloof, The Heavyweight, The Big Finish
3 figures de ballet au Pompeii Club
The Rhythm of Life (Sammy Davis Jr.)
Pour terminer, deux version de " Big Spender "
A vous de choisir .........
Bette Midler
Chaka Khan
Ref : Wikipédia
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