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Par cinephile33 le 26 Février 2015 à 22:06
Gigi est un film américain réalisé par Vincente Minnelli et sorti en 1958.
Ouverture
Synopsis
À Paris, l'éducation de la jeune Gigi, dont la mère célibataire est accaparée par son travail à l'Opéra-Comique, est confiée à sa grand-mère Mamita et à sa tante Alicia. Cette dernière, qui a vécu richement entretenue, concocte pour Gigi une vie galante semblable à celle qu'elle a connue. Mais les plus grandes joies de Gigi sont des plaisirs simples comme ces moments partagés avec l'élégant et riche Gaston Lachaille lors des visites régulières que celui-ci rend à la famille amie. Sans qu'il le réalise encore, Gaston est amoureux de Gigi qui, de son côté, ne rêve que de lui et de devenir sa femme. Les parentes-entremetteuses perçoivent leurs sentiments amoureux et proposent à Gaston d'entretenir Gigi. Alors que cette dernière s'apprête à contrecœur à accepter cette solution pour vivre avec l'amour de sa vie, Gaston se rend compte de la profondeur des sentiments que Gigi lui porte et vient demander, en bonne et due forme, sa main à sa grand-mère.
Maurice Chevalier - Thank Heaven for Little Girls
Fiche technique
Titre original : Gigi
Réalisation : Vincente Minnelli
Scénario : Alan Jay Lerner, d'après la pièce d'Anita Loos, d'après le roman de Colette
Dialogues : Alan Jay Lerner
Direction artistique : E. Preston Ames, William A. Horning
Décors et costumes : Cecil Beaton
Photographie : Joseph Ruttenberg, Ray June (non crédité)
Son : Wesley C. Miller
Montage : Adrienne Fazan
Supervision montage : Margaret Booth (non créditée)
Musique : Frederick Loewe
Lyrics : Alan Jay Lerner
Direction musicale : André Previn
Arrangements : Conrad Salinger
Producteur : Arthur Freed
Sociétés de production : MGM (États-Unis), Arthur Freed Production (États-Unis)
Sociétés de distribution : MGM (Allemagne, Argentine, États-Unis, Finlande, Japon), Cinéma Mac Mahon
(France)
Pays d'origine : États-Unis
Langue originale : anglais
Format : 35 mm — couleur par Metrocolor — 2.35:1 CinemaScope version monophonique
version 4 pistes stéréo (Perspecta Stereo)
Genre : film musical
Durée : 119 minutes
Dates de sortie :
France Mai 1958 (Festival de Cannes), 4 février 1959 dans les salles
États-Unis 15 mai 1958
(fr) Classifications CNC : tous publics, Art et Essai (visa d'exploitation no 21028 délivré le 10 juin 1958)Bande Annonce
Distribution
Leslie Caron : Gigi
Maurice Chevalier : Honoré Lachaille
Louis Jourdan : Gaston Lachaille
Hermione Gingold : Mme Alvarez (Mamita)
Eva Gabor : Liane d'Exelmans
Isabel Jeans : la tante Alicia
Jacques Bergerac : Sandomir
John Abbott : Manuel
Lydia Stevens : Simone
Edwin Jerome : Charles, le maître d'hôtel
Marie-Hélène Arnaud
Cecil Beaton
Jacques Ciron
Hubert de Lapparent
Corinne Marchand : une dame chez Maxim's
Maurice Marsac : le prince Berensky (non crédité)
Anne-Marie Mersen
Bernard Musson
Nicole Régnault
Michel Thomass
François Valorbe
Monique Van VoorenProduction
Tournage
Périodes de prises de vue : mi-juillet à fin octobre 1957 et 10 février au 20 février 1958.
Intérieurs : Metro-Goldwyn-Mayer Studios de Culver City (Californie).
Extérieurs :
Paris : Tuileries (Ier arr.), Jardin du Luxembourg, Place de Furstenberg (6e arr.), Pont Alexandre-III, Tour Eiffel-Champ de Mars (7e), Parc Monceau, Musée Jacquemart-André, Maxim's-Rue Royale, ancien Palais des Glaces de Paris (8e arr.), Bois de Boulogne (16e arr.),Montfort-l'Amaury (Auberge de la Moutière),
Los Angeles : Hollywood (scène sur la terrasse pour la chanson I Remember It Well), Venice Beach (scène de plage à « Trouville»).Louis Jourdan - Gigi
Distinctions
États-Unis Golden Globes 1958 :
Golden Globe du meilleur film musical ou comédie,
Golden Globe du meilleur réalisateur à Vincente Minnelli,
Golden Globe de la meilleure actrice dans un second rôle à Hermione Gingold.
États-Unis Photoplay Awards 1958 : Médaille d'or.
Italie David di Donatello 1959 : prix du meilleur film étranger.
États-Unis Directors Guild of America 1959 : prix de la meilleure réalisation à Vincente Minnelli et George Vieira (assistant direction).
États-Unis Grammy Awards 1959 : prix de la meilleure musique de film à André Previn.
États-Unis Laurel Awards 1959 :
Laurel d'or (2e place) de la meilleure photographie en couleur à Joseph Ruttenberg,Prix de la meilleure chanson pour Gigi, paroles d'Alan Jay Lerner et musique de Frederick Loewe, interprétée par Louis Jourdan, Laurel d'or de la meilleure actrice dans un film musical à Leslie Caron, Laurel d'or du meilleur acteur dans un film musical à Louis Jourdan,
Laurel d'or (3e place) du meilleur acteur dans un film musical à Maurice Chevalier.
États-Unis Oscar du cinéma 1959 :
Oscar du meilleur film pour le producteur Arthur Freed,
Oscar du meilleur réalisateur pour Vincente Minnelli,
Oscar du meilleur scénario adapté pour Alan Jay Lerner,
Oscar de la meilleure direction artistique pour William A. Horning, E. Preston Ames, Henry Grace, F. Keogh Gleason,
Oscar de la meilleure création de costumes pour Cecil Beaton,
Oscar de la meilleure photographie en couleur pour Joseph Ruttenberg,
Oscar du meilleur montage pour Adrienne Fazan,
Oscar de la meilleure musique de film pour André Previn,
Oscar de la meilleure chanson originale pour Gigi, paroles d'Alan Jay Lerner et musique de Frederick Loewe,
interprétée par Louis Jourdan.
États-Unis Writers Guild of America 1959 : Prix du meilleur scénario d'un film américain musical à Alan Jay Lerner.
États-Unis National Film Preservation Board 1991 : film conservé à la Bibliothèque du Congrès aux États-Unis
(patrimoine national du film).Thèmes et contexte
Le projet est initié par l'actrice Leslie Caron qui propose le sujet aux studios de la MGM avec lesquels elle est presque en fin de contrat et alors sous-employée.
Le scénario de Vincente Minnelli est basé sur la nouvelle de Colette. Bénéficiant d'importants moyens, Minnelli réalise, en une suite de tableaux hauts en couleur, une reconstitution somptueuse et particulièrement soignée, voire idéalisée de la Belle Époque.
Les extérieurs sont, pour la plupart, tournés à Paris : dans les célèbres jardins des Tuileries et du Luxembourg, autour des Champs-Élysées et au bois de Boulogne pour l'essentiel.
La mise en scène est inspirée et brillante comme toujours chez cet artiste, à la fois peintre et cinéaste. L'interprétation est pleine d'assurance et, fait rarissime dans le cinéma hollywoodien, n'utilise que des artistes français pour incarner les personnages principaux.
Le film s'ouvre et s'achève sur la célèbre chanson de Maurice Chevalier vantant la séduction des « little girls ».
ref : Wikipédia
Final
Thank Heaven for Little Girls (Maurice Chevalier)
Gigi (Louis Jourdan)
Final
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