• Heureux qui comme Ulysse

     

     Heureux qui comme Ulysse est un film français réalisé en 1969 par Henri Colpi, sorti en 1970.

     

    Heureux qui comme Ulysse

    Chanson du film - Heureux qui comme Ulysse

    Georges Brassens

     

     

    Heureux qui comme Ulysse

    Synopsis

    Antonin est un ouvrier de ferme dans un petit village de Provence. Un jour, son patron lui demande de conduire Ulysse, un cheval de travail âgé de 28 ans, à Arles pour le remettre à un picador qui l'utilisera dans les corridas.

    Antonin aimerait racheter son vieux compagnon pour le sauver d'une mort terrible, mais il n'a pas l'argent nécessaire. Alors il décide de conduire Ulysse en Camargue pour qu'il y finisse sa vie paisiblement. Mais pendant le
    voyage, une rencontre imprévue l'en empêche.

    Finalement arrivé aux arènes, Antonin y est témoin de la dure réalité des corridas : un cheval se fait encorner. Ne pouvant se résoudre à laisser Ulysse mourir de la sorte, Antonin le reprend et se sauve en Camargue pour rendre la liberté à son vieux compagnon. Il y restera finalement avec Ulysse.

     

    Heureux qui comme Ulysse

     

     Fiche technique

    Titre original : Heureux qui comme Ulysse
    Réalisation : Henri Colpi
    D'après le roman de Marlena Frick, The Homecoming (1964)
    Adaptation et scénario : Henri Colpi et André Var
    Dialogues : André Var
    Assistants réalisateur : Claude Grinberg et Jean-François Millier
    Directeur de la photographie : Roger Fellous
    Opérateur : Adolphe Charlet, assisté de Max Dulac
    Montage : Jasmine Chasney, assistée de Christine Lecouvette
    Régisseur général : Jean-Jacques Lecot
    Régisseurs adjoints : Henri Froger et Georges Poinsignon
    Décorateur : Robert Luchaire
    Maquilleuse : Yvonne Gasperina
    Habilleuses : Tina Banquarel et Simone Lecot-Perrier
    Scripte : Suzanne Ohanessian
    Photographe de plateau : Georges Pierre
    Conseiller équestre : Paul Jeanjean
    Ingénieur du son : Guy Villette
    Perchman : Henri Morelle
    Musique originale : Georges Delerue
    Chanson : Heureux qui comme Ulysse, paroles d'Henri Colpi et musique de Georges Delerue, interprétée par
    Georges Brassens
    Année de production : 1969
    Directeurs de production : Jacques Bar et Jean Lefait
    Producteur délégué : Raymond Froment
    Secrétaire de production : Paule Hauguel
    Sociétés de production : Cité Films, Gafer, Terra Film (France)
    Société de distribution : Prodis (France)
    Pays d'origine : Drapeau de la France France
    Langue : français
    Format : pellicule 35 mm - 1,65:1 - couleur (Eastmancolor) - son mono
    Tirage : Laboratoires Éclair (Paris)
    Trucages et générique : CTR
    Genre : comédie dramatique
    Durée : 88 minutes
    Dates de sortie : 3 janvier 1970 (Marseille) - 8 juillet 1970 (Paris)
    Classifications CNC : tous publics, Art et Essai
    Visa d'exploitation : n° 35.793, délivré le 19 janvier 1970
    Box office France : 980.682 entrées (41ème film de l'année)

     

    Heureux qui comme Ulysse

     

     Distribution

    Fernandel : Antonin, ouvrier de ferme
    Rellys : Marcellin, un ami d'Antonin
    Évelyne Séléna : Ginette, la fille de Marcellin
    Mireille Audibert : Juliette, la jeune fille
    Jean Sagols : Hector, le mécanicien amoureux de Juliette
    Max Amyl : Pascal, le fermier
    Gilberte Rivet : La femme de Pascal
    Edmond Ardisson : Le joueur de boules à Cavaillon
    Lucien Barjon : Firmin, le maréchal-ferrant
    Hélène Tossy : Mathilde, la femme de Firmin
    Armand Meffre : Maurice, un bistrotier
    Marcel Charvey : Léon, un bistrotier
    Eugène Yvernès : Le facteur
    Pierre Mirat : L'automobiliste à la vieille voiture
    Werner Schwier : L'automobiliste anglais
    Gérard Croce : Le garçon de café à Cavaillon
    Pierre Agil : Un joueur de boules à Cavaillon
    Henri Tisot : Le gendarme au carrefour de Plan-d'Orgon
    Jean Franval : Petit-Jean, le picador
    Guy Verda : Alphonse, le manadier, fils de Petit-Jean
    Marc-Antoine Romero : Le toréador

     

    Heureux qui comme Ulysse

     

     Autour du film

    Tournage

    Période des prises de vue : été 1969.

    Film essentiellement tourné en décors naturels et majoritairement en extérieurs, dans le Vaucluse et les Bouches- du-Rhône.

    Extérieurs (dans l'ordre du film) : Roussillon (village du départ), Cavaillon (place aux arcs romains), Plan-d'Orgon (scènes avec le gendarme au carrefour), Saint-Rémy-de-Provence (scène devant l'Arc de triomphe de Glanum), Les Baux-de-Provence (scènes avec Marcellin et à la carrière), Fontvieille (scènes au cimetière et devant le moulin de Daudet), Abbaye de Montmajour (sur la route entre Fontvieille et Arles), Vieille-Crau de galets d'Arles, Salin- de-Giraud (scènes au bac de Barcarin), Arles (scènes aux arènes), Camargue.

     

    Heureux qui comme Ulysse

     

     Thème et contexte

    Sur des paroles écrites par Colpi, Georges Brassens interprète la chanson thème du film : le sujet abordé (le
    sauvetage d'un vieux cheval) n'y est pas étranger, le chanteur étant connu pour son amour des animaux.

    Dernier long métrage de Fernandel en tant qu'acteur, le film dont le tournage fut heureux met en scène une
    vieille amitié entre un ouvrier de ferme et un cheval nommé Ulysse, sur fond de cheminement vers la Camargue.

    Malheureusement, sorti pendant l'été, la distribution se fit mal, et même s'il avait presque atteint 1 million de
    spectateurs, le film resta un échec financier, en dépit de Fernandel qui restait un acteur hors pair.

    Il avait pourtant reçu de très bonnes critiques : ainsi, Jacques Siclier dit dans Télérama que : « Dans l'odyssée
    de l'homme et du cheval à travers le Luberon, les Alpilles, la Crau et la Camargue, ce sont la vie et la liberté du cheval qui doivent être préservées. Henri Colpi a réalisé cela avec délicatesse, tendresse et humour. On est touché par la vérité des personnages et des paysages, par l'amitié d'Antonin avec l'animal. Une œuvre chaleureuse qui exalte l'humanisme et la nature »

     

    Ref : Wikipédia

     

    Heureux qui comme Ulysse

    Abbaye de MonmajourLes beaux de Provence

    Fontvieille moulin de DaudetCrau de galets d'Arles

    Heureux qui comme Ulysse

     

     

     

     

     

     

     

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  • Commentaires

    3
    Lundi 23 Mai 2016 à 11:47

    Bonjour Georges

    Je ne me souviens plus avoir vu ce film. Mais c'est une très belle histoire émouvante d'après ton texte. Je vais essayer de me le trouver.

    Passe une bonne semaine.

    Amicalement, Michel

    2
    Dimanche 22 Mai 2016 à 22:45

    Bonsoir Georges, je ne connais ce film que par le titre. Je n'ai malheureusement pas eu l'occasion de le regarder. Après avoir traversé les Vosges (je crois) avec une vache, voilà Fernandel avec un cheval. 

    Peut-être pourrais-tu me rendre un petit service, enfin m'aider à retrouver le titre d'un film assez récent d'un James Bond. Je crois que c'est avec Daniel Craig: je ne me souviens que du début: une séquence spectaculaire de cascades où l'on voit une grande roue de fête foraine s'écrouler et James Bond (je crois) qui court entre les débris qui s'écrasent au sol..??

    J'avais pris ce film en cours de commencement, et j'avais apprécié cet impressionnant début. Mais je n'ai jamais revu et retrouvé ce film depuis.

    Si ça te dit quelques chose, merci d'avance de me le communiquer. Je te souhaite une excellente semaine. 

      • Dimanche 22 Mai 2016 à 23:36

        bonsoir Christian

        Je n'ai pas vu le dernier bond mais je pense que c'est celui là la roue me dit quelque chose  ( Spectre )

        Pour le film avec fernandel c'est à voir une belle histoire d'amour en l'homme et le cheval un super film

        à bientôt ... Georges

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