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    Les Copains est un film français réalisé par Yves Robert en 1964 et sorti en 1965.

    C'est une adaptation du roman éponyme de Jules Romains (1913).

     

    Les copains

     

     

     

    Les copains

    Synopsis

    Sept inséparables décident de prendre quelques jours de vacances pour mettre au point trois énormes canulars destinés à bafouer les corps constitués : l'armée, l'église et l'administration... Ils jettent leur dévolu de manière presque arbitraire sur deux paisibles sous-préfectures du Puy-de-Dôme en Auvergne : Ambert et Issoire, car celles-ci les lorgnaient d'un mauvais œil sur une carte de France.

    Broudier, déguisé en ministre, débarque à la caserne d'Ambert et fait déclencher une manœuvre nocturne. Le lendemain, Bénin, habillé en révérend père, prononce dans l'église d'Issoire un sermon contraire aux préceptes de l'Église, tandis que Lesueur perturbe l'inauguration par le député de la statue de Vercingétorix. Pour clore les vacances, la joyeuse bande de copains décide de teindre en rose la source de la Seine…

     

    Les copains

     

    Fiche technique

    Titre : Les Copains
    Réalisation : Yves Robert
    Scénario et adaptation : Yves Robert et François Boyer, d'après le roman éponyme de Jules Romains, publié en 1913.
    Dialogues : François Boyer
    Assistants réalisateur : Guy Blanc, Marc Picaud
    Images : André Bac
    Opérateur : Raymond Letouzey, assisté de Valéry Ivan
    Son : Jean Rieul, assisté de Jean Bareille
    Perchman : Marcel Corvaisier
    Décors : Robert Clavel, assisté de Georges Richard
    Montage : Gilbert Natot, assisté de Monique André
    Musique : José Berghmans et Georges Brassens, orchestre dirigé par André Girard
    Script-girl : Colette Crochot
    Accessoiriste : André Davalan
    Maquillage : Marie-Madeleine Paris
    Attaché de presse : Victor Kerdoncuff
    Les copains sont habillés par Eddy et roulent sur cycles Gitane
    Tournage à Ambert, devant la mairie d'Ambert dans les studios Eclair
    Effets spéciaux : Martin et Boschet
    Générique et Optical : Jean Fouchet
    Pellicule 35mm, noir et blanc
    Régisseur général : Eric Geiger
    Administrateur : Henry Dutrannoy
    Secrétaire de production : Charlotte Fraisse
    Durée : 95 minutes
    Production : La Guéville
    Producteurs : Danièle Delorme, Yves Robert
    Directeur de production : Léon Carré
    Genre : Comédie
    Première présentation le 14/01/1965

     

    Les copains

     

    Distribution

    Philippe Noiret : Bénin, un des copains
    Guy Bedos : Martin, un des copains
    Michael Lonsdale : Lamendin, un des copains
    Christian Marin : Omer, un des copains
    Pierre Mondy : Broudier, un des copains
    Jacques Balutin : Lesueur, un des copains
    Claude Rich : Huchon, un des copains
    Claude Piéplu : le colonel
    Tsilla Chelton : l'hôtelière
    Hubert Deschamps : le député-maire Cramouillat
    Jean Lefebvre : le restaurateur
    Catherine Rouvel : la jeune femme
    Marie-Christine Barrault : une jeune femme devant l'église
    Micheline Luccioni : La nourrice sur la photo
    Grégoire Gromoff : Un spectateur au cinéma
    Bernard Charlan : Un commandant
    Gabrielle Doulcet
    Barbara Brand : la fiancée....
    Henri Labussière
    Jean Franval
    Roger Trapp
    Jean Valmont

     

    Extrait

      

     

    Les copains

    Les Copains d'abord

    C'est à l'occasion de ce film que Georges Brassens composa l'une des plus célèbres chansons de son répertoire, Les Copains d'abord, véritable hymne à l’amitié, qui avait été enregistrée en ouverture de son album éponyme, sorti en novembre 1964, deux mois avant le film.

     

     

    Les copains

    Les copains d'abord

     

    Les copains

    Non, ce n'était pas le radeau
    De la Méduse, ce bateau,
    Qu'on se le dis' au fond des ports,
    Dis' au fond des ports,
    Il naviguait en pèr' peinard
    Sur la grand-mare des canards,
    Et s'app'lait les Copains d'abord
    Les Copains d'abord. 

    Les copains

     Ses fluctuat nec mergitur
    C'était pas d'la litteratur',
    N'en déplaise aux jeteurs de sort,
    Aux jeteurs de sort,
    Son capitaine et ses mat'lots
    N'étaient pas des enfants d'salauds,
    Mais des amis franco de port,
    Des copains d'abord.

    Les copains

    C'étaient pas des amis de lux',

    Des petits Castor et Pollux,
    Des gens de Sodome et Gomorrh',
    Sodome et Gomorrh',
    C'étaient pas des amis choisis
    Par Montaigne et La Boeti',
    Sur le ventre ils se tapaient fort,
    Les copains d'abord.

     

    Les copains

    C'étaient pas des anges non plus,
    L'Evangile, ils l'avaient pas lu,
    Mais ils s'aimaient tout's voil's dehors,
    Tout's voil's dehors,
    Jean, Pierre, Paul et compagnie,
    C'était leur seule litanie
    Leur Credo, leur Confitéor,
    Aux copains d'abord.

     

    Les copains

    Au moindre coup de Trafalgar,
    C'est l'amitié qui prenait l'quart,
    C'est elle qui leur montrait le nord,
    Leur montrait le nord.
    Et quand ils étaient en détresse,
    Qu'leur bras lancaient des S.O.S.,
    On aurait dit les sémaphores,
    Les copains d'abord. 

     

    Les copains

    Au rendez-vous des bons copains,
    Y'avait pas souvent de lapins,
    Quand l'un d'entre eux manquait a bord,
    C'est qu'il était mort.
    Oui, mais jamais, au grand jamais,
    Son trou dans l'eau n'se refermait,
    Cent ans après, coquin de sort !
    Il manquait encor.

    Les copainsDes bateaux j'en ai pris beaucoup,
    Mais le seul qui'ait tenu le coup,
    Qui n'ai jamais viré de bord,
    Mais viré de bord,
    Naviguait en père peinard
    Sur la grand-mare des canards,
    Et s'app'lait les Copains d'abord
    Les Copains d'abord.

    bis .....

     

     

    Les copains

     

     

    Ref : Wikipédia

     

     

     

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