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Par geoss le 17 Septembre 2013 à 19:11
La Belle Américaine est un film français réalisé par Robert Dhéry, sorti en 1961.
Gérard Calvi - La belle Américaine
Synopsis
Marcel Perrignon (Robert Dhéry) est un ouvrier qui travaille au détubage dans une usine de la banlieue parisienne. Il envisage d'acheter la vieille moto de son ami Alfred (Alfred Adam) mais l'engin est bien fatigué et Alfred, dépité, décide de ne plus la lui vendre. Sa femme Paulette (Colette Brosset) tombe alors sur une petite annonce concernant une voiture américaine cédée pour la somme dérisoire de 500 F. Marcel se rend à Neuilly chez madame Lucanzas (Annie Ducaux) qui, pour se venger de l'infidélité de son mari décédé, a décidé de vendre à bas prix la voiture américaine que son mari avait promise à Simone (Eliane d'Almeida) sa (très proche) secrétaire.
Cette bonne affaire va être la cause de bien des déboires pour Marcel... Son arrivée à l'usine dans une voiture bien plus belle que celle de son patron (Bernard Dhéran) va lui faire perdre son emploi. Monsieur Viralot (Louis de Funès) le chef du personnel, le piège pour le virer sur le champ et lui remettre sa dernière feuille de paie.
Deux policiers durant leur ronde de nuit ont trouvé curieux de voir une si belle voiture dans le quartier populaire où vit Marcel. Le lendemain matin Marcel reçoit la visite de deux inspecteurs qui viennent enquêter au sujet de la voiture. Ils se déplacent tous chez madame Lucanzas qui confirme la vente de la voiture. Les policiers accompagnent alors Marcel à la préfecture pour le changement de carte grise, s'offrant ainsi une balade dans la "belle américaine".Marcel n'arrive pas à trouver un nouvel emploi et alors qu'il raconte ses déboire à Paulette, il voit à la télévision l'annonce d'un concours d'élégance organisé par le Sporting Club de France qui offre un prix de 1 million d'anciens francs. Marcel décide de s'inscrire en compagnie de sa femme Paulette (Colette Brosset) et de Gros pépère le bouledogue d'un ami. Le concours d'élégance tourne au désastre à cause de Gros pépère qui n'en fait qu'à sa tête et qui provoque de gros dégâts au milieu de la garden party. Mais l'apparition de la voiture à la télévision a eu du bon puisqu'une femme appelle Marcel au téléphone, pour lui proposer un emploi de chauffeur. Cette femme n'est autre que Simone, la secrétaire de monsieur Lukanzas, bien décidée à récupérer la voiture qui lui était promise.
Elle tente de racheter la voiture à Marcel. Celui-ci refuse obstinément et finit par se retrouver enfermé dans le coffre de la voiture par Simone qui l'abandonne au milieu de la forêt de Saint-Germain. Inquiets de ne pas le voir revenir les proches de Marcel reçoivent enfin un coup de fil de Simone qui, prise de remords, leur indique où se trouve la voiture.
Paulette et son frère Pierrot (Christian Marin) partent en compagnie d'Alfred à la recherche de Marcel. Après bien des péripéties, et malgré les efforts de Pierrot, Paulette et Alfred, Marcel réussit à sortir seul du coffre. À son retour Marcel est pris dans un embouteillage causé par une réception dans une ambassade. Bien malgré lui, et à cause de l'effet que cause la voiture, il se retrouve au beau milieu de la réception. Par un concours de circonstances cocasses il fait la connaissance du ministre du commerce ( Bernard Lavalette ) qui le trouve immédiatement très sympathique. En voyant la voiture de Marcel, le ministre lui demande de l'accompagner à une inauguration, trouvant là une occasion de faire une petite virée dans cette superbe voiture. À sa grande surprise Marcel se retrouve... dans son ancienne usine sous le regard médusé de son ancien patron et de Viralot. Après cette visite, Marcel tombe en panne sèche. Le ministre du commerce s'éclipse en lui laissant sa carte et Marcel part à la recherche d'une pompe à essence. La voiture mal garée dévale seule la rue pour venir s’échouer à bord d'une péniche.Marcel revient chez lui désespéré d'avoir perdu sa voiture. Il décide alors de passer un coup de fil à "son ami" le ministre devant tous ses amis ébahis. Celui-ci fait rechercher la voiture par tous les services de police, mais la voiture reste introuvable. C'est Alfred qui finit par la retrouver, par hasard, au bord du canal. Marcel part la chercher mais à cause d'un nouveau quiproquo, il se fait embarquer par deux policiers qui l'emmènent au commissariat. Incapable d'apporter la preuve qu'il est bien le propriétaire de la voiture, Marcel demande au commissaire (Louis de Funès) d'appeler madame Lucanzas. Au téléphone, madame Lucanzas, en pleine fête chez elle, nie connaître Marcel et raccroche en riant aux éclats à cause de cette blague qu'elle vient de faire. Le commissaire Viralot, qui n'est autre que le frère jumeau de Viralot le chef du personnel, fait enfermer Marcel. Peu après deux motards viennent apporter à Marcel une lettre du ministre du commerce lui disant qu'il avait cherché à le joindre, sans succès, avant son départ pour l'étranger. Viralot découvre que Marcel connaît bien le ministre et le libère en faisant ses excuses les plus plates. C'est à ce moment précis que madame Lucanzas arrive au commissariat, prise de remords, pour s'excuser et disculper Marcel. Mais la plaisanterie n'est pas du goût de Viralot qui fait coffrer madame Lucanzas et tous ses amis.
De retour chez lui, Marcel découvre son impasse pleine de voitures américaines amenées par les services de police pour identification. Informés qu'il a déjà retrouvé sa voiture, les policiers relâchent tous les conducteurs qui reprennent leurs véhicules respectifs. C'est dans ce bazar indescriptible qu'apparaît le ministre du commerce, venu dire au revoir à son ami monsieur Pérrignon avant son départ pour l'Australie où il vient d'être nommé ambassadeur. Il prend congé de Marcel et de tous ses amis épatés de voir en chair en en os le ministre.
Une fois l'impasse dégagée, Paulette, partie garer la voiture, provoque un accident et détruit la baraque-roulotte de Pierrot qui vend des glaces. Cette nouvelle catastrophe démoralise tout le monde sauf Marcel. L'accident lui donne soudain une idée: pour remplacer la vieille roulotte de Pierrot, il aménagera la voiture en boutique de glaces ambulante...Fiche technique
Titre : La Belle Américaine
Réalisation : Robert Dhéry
Scénario et adaptation : Robert Dhéry et Pierre Tchernia
Dialogues : Alfred Adam
Production : Henri Diamant-Berger, Marcel Maurey
Sociétés de production : C.F.C.C, Films d'Art, Corflor, Panorama Films, Carlton Continental (Françe)
Musique : Gérard Calvi
Images : Ghislain Cloquet
Décors : Lucien Aguettand, assisté de Jacques Dugied
Montage : Albert Jurgenson, assisté de Eva Zora
Son : Robert Teisseire, assisté de Jacques Gérardot, Jean Jack
Cadreur : Pierre Lhomme, assisté de Emmanuel Machuel, Etienne Becker
Script-girl : Annie Morel
Maquillage : Billie Bonnard
Assistants à la mise en scène : Tony Aboyantz, Maurice Frydland
Costumes : Les robes d'Annie Ducaux et Éliane d'Alméida sont de Maggy Rouff, les robes de Colette Brosset de Neel-Couture
Accessoires : Michel Suné (les machines infernales sont de Jean Sabrou, réalisées aux ateliers MécalectricEffets spéciaux : LAX
Régie général : Louis Manella
Régie ensemblier : Louis Germain
Directeur de production : Walter Rupp
Assistant de production : Ginette Diamant-Berger
Lieu de tournage : Paris-Studio-Cinéma de Billancourt
Enregistrement Westrex
Tirage : Laboratoire Franay L.T.C Saint-Cloud
Pays d'origine : France
Format : Noir et blanc (sauf séquence finale) - Mono - 35mm
Genre : Comédie
Durée : 95 minutes
Date de sortie : 7 septembre 1961
Visa d'exploitation : 24790
Box-office France : 4 151 247 entréesDistribution
Alfred Adam : Alfred
Colette Brosset : Paulette Perrignon
Robert Burnier : Houche
Pierre Dac : Le colonel
Éliane d'Almeïda : Simone
Bernard Dhéran : M. Jean
Robert Dhéry : Marcel Perrignon
Annie Ducaux : Mme Lucanzas
Jacques Fabbri : Le Gros
Louis de Funès : Les frères Viralot, le commissaire de police et le chef du personnel
Bernard Lavalette : Le ministre du commerce
Jean Lefebvre : Chougnasse, le chef comptable
Jacques Legras : Riri, le cafetier
Christian Marin : Pierrot
Jean Richard : Le serrurier
Robert Rollis : Maurice Clapier, le coiffeur dit "Le Lapin"
René Sarvil : Le marinier
Michel Serrault : Chauveau, le clochard
Catherine Sola : Isabelle Zoutin
Pierre Tchernia : Le speaker
Jean Carmet : Le malandrin
Jacques Charrier : L'automobiliste
Christian Duvaleix : Le curé
Roger Pierre : Le snob à la Cadillac
Jean-Marc Thibault : L'efféminé
Monsieur Badin : Le "grand" directeur de la station service
Bruno Balp : Un pompiste
Jacques Balutin : Balutin
Didier Daix : Bernapic
Franck Daubray
Robert Destain : L'inspecteur
Jacques Denoël
Hélène Dieudonné : Mémé
Philippe Dumat : Un employé de la station service
Max Favalelli : L'ambassadeur
Maurice Gardett : Grougnache
Gilberte Géniat : Mme Zoutin
Jean Gras : Le barbouilleur
Guy Grosso : Barbemont
Dominique Maurin : Le fils du coiffeur
Michel Modo : Slovak
Brigitte Peynaud
Claude Piéplu : Me Fachepot, le notaire
Fernand Raynaud : Fernand Raynaud (son propre rôle dans un sketche télévisé : "La Bougie")
Nono Zammit : Un pompiste
André Zibral
Gros Pépère : Le chienGérad Calvi - La belle sud Américaine
La voiture
La « belle Américaine », dont ni la marque, ni le modèle ne sont révélés dans le film, est une Oldsmobile Rocket 88, modèle 1959, ayant subi quelques modifications esthétiques visant à la rendre méconnaissable. Suivant une autre source, il s'agirait plutôt d'une Oldsmobile 98 de 1959 ou 1960 modifiée.
Sur le modèle d'origine, il y a quatre phares avec des clignotants entre les deux de chaque côté. Pour les besoins du film, des antibrouillards Lucas ont été mis à la place des clignotants, lui faisant une face avant avec six phares ;
La calandre a été modifiée : un embouti de tôle de la même couleur que la carrosserie contenant une grille beaucoup plus petite a été monté à la place de la calandre d'origine ;
Les feux arrières ont perdu leur moulures chromées ;
Tous les logos et inscriptions présents à l'origine ont été enlevés de sorte que l'on ne puisse identifier le modèle.La belle Américaine .. quelques scènes
L'une des scène les plus drôle
Le film fut colorisé dans sont intégralité
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